Où il est question du petit encadré éco-responsable qui figure au bas de chaque semainier (lui aussi rédigé par votre serviteur, qui a décidément plus d'une corde à son arc), et qui n'est lu que par une poignée d'irréductibles convaincus.
Etudes en vert à Jean Roucas
(Un article pas du tout tendancieux du Daily Baggle Online.com)
C’est un fait divers peu commun qui a bouleversé ce matin l’équipe éducative du collège Jean Roucas, établissement drômois jusque-là sans histoires.
Dans les rangs des professeurs comme dans ceux de l’administration, la consternation est totale : de l’aveu général, on « ne comprend pas ».
Quelle raison, en effet, a pu pousser Monsieur ********, professeur de ****** depuis plus de ** ans, à en venir à ces extrémités ? Et que ce serait-il passé si personne n’avait tiré la sonnette d’alarme ?
Il est neuf heures cinquante cinq, heure locale : comme tous les jours, Madame *******, professeur de ********, se rend en salle des professeurs pour y retrouver ses collègues et vérifier le contenu de son casier, des fois que le rectorat aurait décidé de lui verser une prime exceptionnelle.
Mais ce matin-là, à part Monsieur ********, personne n’est encore arrivé dans ce que les médias rebaptiseraient bientôt le « théâtre des évènements ». Car ce qu’elle va découvrir sur cet homme en apparence affable et bien de sa personne va lui glacer le sang.
« Je l’ai trouvé penché sur une feuille de papier, en train de lire quelque chose avec attention. Mais dans un premier temps, je n’ai pas réalisé. Ses sourcils étaient froncés, son front plissé à cause de la concentration. C’était très coloré, peut-être même trop. J’ai cru que c’était son bulletin de paie, ou un tract syndical. Je pense que quelque part, au fond de moi, je savais déjà de quoi il s’agissait, mais que je refusais d’y croire ».
C’est en s’approchant de l’intéressé qu’elle en a la confirmation : non, ce n’est ni une hallucination, ni un cauchemar. Son collègue est bel et bien en train de lire la rubrique Eco-Gestes du semainier hebdomadaire (voir notre illustration ci- joint).
« Je n’en revenais pas. Jamais je n’aurais pu imaginer que quelqu’un de normalement constitué pourrait s’intéresser de son plein gré à ce que la plupart d’entre nous considèrent comme « une grosse tâche verte en bas de page ». Pour moi, c’était inconcevable ».
Un avis partagé par la plupart des enseignants.
« Déjà, lire le semainier, bon, on va pas se mentir, ça nous arrive d’oublier. Alors la rubrique Eco-Gestes... ».
Entendu aujourd’hui par les plus hautes instances du rectorat, l’intéressé s’est contenté de bredouiller « mais enfin, si cette rubrique existe, c’est bien pour qu’on la lise, non ? », ce qui n’a pas suffit à convaincre le jury. Condamné à 80 heures d’HSE bénévoles en zone urbaine sensible, il a juré « qu’on ne l’y reprendrait plus », avant de prouver objectivement sa détermination en allant brûler un stock de vieux pneus usagés dans son jardin.
C.K, pour le Daily Baggle Online.com
Etudes en vert à Jean Roucas
(Un article pas du tout tendancieux du Daily Baggle Online.com)
C’est un fait divers peu commun qui a bouleversé ce matin l’équipe éducative du collège Jean Roucas, établissement drômois jusque-là sans histoires.
Dans les rangs des professeurs comme dans ceux de l’administration, la consternation est totale : de l’aveu général, on « ne comprend pas ».
Quelle raison, en effet, a pu pousser Monsieur ********, professeur de ****** depuis plus de ** ans, à en venir à ces extrémités ? Et que ce serait-il passé si personne n’avait tiré la sonnette d’alarme ?
Il est neuf heures cinquante cinq, heure locale : comme tous les jours, Madame *******, professeur de ********, se rend en salle des professeurs pour y retrouver ses collègues et vérifier le contenu de son casier, des fois que le rectorat aurait décidé de lui verser une prime exceptionnelle.
Mais ce matin-là, à part Monsieur ********, personne n’est encore arrivé dans ce que les médias rebaptiseraient bientôt le « théâtre des évènements ». Car ce qu’elle va découvrir sur cet homme en apparence affable et bien de sa personne va lui glacer le sang.
« Je l’ai trouvé penché sur une feuille de papier, en train de lire quelque chose avec attention. Mais dans un premier temps, je n’ai pas réalisé. Ses sourcils étaient froncés, son front plissé à cause de la concentration. C’était très coloré, peut-être même trop. J’ai cru que c’était son bulletin de paie, ou un tract syndical. Je pense que quelque part, au fond de moi, je savais déjà de quoi il s’agissait, mais que je refusais d’y croire ».
C’est en s’approchant de l’intéressé qu’elle en a la confirmation : non, ce n’est ni une hallucination, ni un cauchemar. Son collègue est bel et bien en train de lire la rubrique Eco-Gestes du semainier hebdomadaire (voir notre illustration ci- joint).
« Je n’en revenais pas. Jamais je n’aurais pu imaginer que quelqu’un de normalement constitué pourrait s’intéresser de son plein gré à ce que la plupart d’entre nous considèrent comme « une grosse tâche verte en bas de page ». Pour moi, c’était inconcevable ».
Un avis partagé par la plupart des enseignants.
« Déjà, lire le semainier, bon, on va pas se mentir, ça nous arrive d’oublier. Alors la rubrique Eco-Gestes... ».
Entendu aujourd’hui par les plus hautes instances du rectorat, l’intéressé s’est contenté de bredouiller « mais enfin, si cette rubrique existe, c’est bien pour qu’on la lise, non ? », ce qui n’a pas suffit à convaincre le jury. Condamné à 80 heures d’HSE bénévoles en zone urbaine sensible, il a juré « qu’on ne l’y reprendrait plus », avant de prouver objectivement sa détermination en allant brûler un stock de vieux pneus usagés dans son jardin.
C.K, pour le Daily Baggle Online.com
Commentaires
Enregistrer un commentaire