Où les températures d'été jouent les prolongations.
Les températures suspectes de ce début d'automne vous laissent perplexe ?
L’explication est pourtant toute trouvée : elle a deux bras, deux jambes, elle est assise devant votre écran et elle est en train de lire ce message. Car au risque de froisser les plus susceptibles d’entre vous, cette météo capricieuse n’est-elle pas la conséquence directe de votre mépris de la rubrique "éco gestes" ?
Ne doit-on pas, de fait, y voir les prémices d'un inexorable bouleversement climatique et, incidemment, du retour des dinosaures ?
En cette saison jadis morose où l’on avait coutume de compenser la chute des feuilles et du moral par de paisibles veillées devant Michel Drucker (ou Patrick Sébastien, pour les plus courageux), bien emmitouflés dans un plaid douillet, en sirotant avec délectation une « tisane au miel » (« paroles, paroles », comme chantait Dalida), c’est aujourd’hui l’ensemble de la communauté éducative qui en perd son latin, Mme Samer en tête... car alors que les jours déclinent à l’accusatif, au génitif et au datif, voilà que dans un sursaut de générosité suspect (« la générosité est forcément suspecte, et pour chaque largesse prodiguée, il faut joindre un certificat administratif correspondant » - proverbe du service intendance), la nature nous octroie profusion de présents inattendus.
Extase, exaltation des sens, pur ravissement administratif ! Partout, partout, la floraison est intense, colorée, éclatante, mordorée ! Alors que les journées banalisées - pourtant paradoxalement peu banales – viennent bouleverser la monotonie de nos habitudes, sur les panneaux d'affichage, c’est déjà le printemps : les circulaires s’alignent dans un bruissement discret, les exclusions de cours côtoient les listes électorales, on assiste à un véritable feu d’artifice de billets vert, orange, bleu, que sais-je ?- dans les carnets de correspondance (mais pas dans nos maigres portefeuilles, hélas, les campagnes d’HSE n’ayant pas encore débuté)...
Aussi est-ce tout naturellement que ce nouveau semainier parera votre boîte mail d’atours plus bariolés, plus chatoyants, plus flamboyants encore !
Ce qui, tenez-vous le pour dit, n’est pas une raison pour en faire un feu de cheminée.
Les températures suspectes de ce début d'automne vous laissent perplexe ?
L’explication est pourtant toute trouvée : elle a deux bras, deux jambes, elle est assise devant votre écran et elle est en train de lire ce message. Car au risque de froisser les plus susceptibles d’entre vous, cette météo capricieuse n’est-elle pas la conséquence directe de votre mépris de la rubrique "éco gestes" ?
Ne doit-on pas, de fait, y voir les prémices d'un inexorable bouleversement climatique et, incidemment, du retour des dinosaures ?
En cette saison jadis morose où l’on avait coutume de compenser la chute des feuilles et du moral par de paisibles veillées devant Michel Drucker (ou Patrick Sébastien, pour les plus courageux), bien emmitouflés dans un plaid douillet, en sirotant avec délectation une « tisane au miel » (« paroles, paroles », comme chantait Dalida), c’est aujourd’hui l’ensemble de la communauté éducative qui en perd son latin, Mme Samer en tête... car alors que les jours déclinent à l’accusatif, au génitif et au datif, voilà que dans un sursaut de générosité suspect (« la générosité est forcément suspecte, et pour chaque largesse prodiguée, il faut joindre un certificat administratif correspondant » - proverbe du service intendance), la nature nous octroie profusion de présents inattendus.
Extase, exaltation des sens, pur ravissement administratif ! Partout, partout, la floraison est intense, colorée, éclatante, mordorée ! Alors que les journées banalisées - pourtant paradoxalement peu banales – viennent bouleverser la monotonie de nos habitudes, sur les panneaux d'affichage, c’est déjà le printemps : les circulaires s’alignent dans un bruissement discret, les exclusions de cours côtoient les listes électorales, on assiste à un véritable feu d’artifice de billets vert, orange, bleu, que sais-je ?- dans les carnets de correspondance (mais pas dans nos maigres portefeuilles, hélas, les campagnes d’HSE n’ayant pas encore débuté)...
Aussi est-ce tout naturellement que ce nouveau semainier parera votre boîte mail d’atours plus bariolés, plus chatoyants, plus flamboyants encore !
Ce qui, tenez-vous le pour dit, n’est pas une raison pour en faire un feu de cheminée.
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