Accéder au contenu principal

Command and conquer

 Où une commande problématique devient le feuilleton de l'automne.En témoigne ce courriel adressé au professeur concerné :


"M Larmagnac, professeur d'Histoire Géographie au collège Jean Roucas, témoigne : depuis que je travaille aussi au secrétariat d'intendance, c'est formidable, je me sens plus épanoui. Avant, je n'avais jamais assez de monnaie en poche pour payer les parkings mais depuis que je suis payé en lingots d'or, ma vie a changé ! Grâce au secrétariat d'intendance, j'ai gagné au loto et j'ai été contacté par Hollywood pour jouer dans l'adaptation au cinéma de mes séquences pédagogiques du deuxième trimestre. Alors vous aussi, faites comme moi, dites "oui" au Bonheur et rejoignez-nous au secrétariat d'intendance".

 Jingle de fin de la page de pub.

 La suite de notre feuilleton, maintenant. Brandon a quitté Brenda pour se mettre en couple avec Loana qui hésite à quitter Dylan pour se mettre en couple avec Rue du Commerce.com. Pour dire les choses plus prosaïquement : le problème auquel nous nous heurtions, c'est tout simplement que nous n'avions plus de compte "Rue du Commerce Pro" depuis plusieurs milliers d'années (le responsable de l'époque avait été mangé par un Vélociraptor, paraît-il).

Ils nous en ont donc recréé un dans la foulée.

 Du coup, il faudra repasser la commande dessus.

Arrivé au moment de choisir le mode de paiement, l'option "mandat administratif" sera désormais disponible. Il suffira de la sélectionner, puis d'imprimer le document édité et de me le donner pour que je le leur faxe. Malheureusement, en ma qualité de petit personnel exécutant en basses œuvres, je ne suis pas accrédité pour repasser ladite commande. N'étant en effet qualifié que pour faire des photocopies et répondre au téléphone, je risquerais de faire exploser le collège en appuyant sur le mauvais bouton de ma souris.

Or personne ne veut ça.

Il faudrait donc que tu t'en occupes et, pour que ce soit fait dans les règles, que ce soit en présence de Mme la Gestionnaire et soumis à son approbation. Fin de l'épisode du jour, à vous les studios. Bon après-midi à toi : ) ,

--


Le secrétariat de direction

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Inclusion un point c'est tout

Où l'on reprend un peu la plume après quelques défections et messages paresseux, pour remettre les points à leur juste place, à savoi r : sur les i.   Bonsoir à tous, Au risque de vous choquer et en complément du planning ci-joint, figurez-vous qu'en 2024, aussi ubuesque que cela paraisse, il y a encore des gens qui utilisent l'écriture inclusive. Je sais. Moi aussi, ça m'a surpris, quand j'ai lu cette semaine " chef.fe.s " dans un mail rectoral, avant de courir me laver les yeux au gel hydroalcoolique (ça tombe bien, il en reste plein) (par contre, je comprends maintenant pourquoi mes parents m'ont appris que ce n'est pas bien de se rincer l’œil. En tout cas, je confirme que c'est très douloureux). Innocemment, quand les gourous de la socio ont lancé la mouvance pour se détendre entre deux ventes pyramidales (et sur le même principe), je m'étais dit : " bon, ok, c&#

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris