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Dépôt de bilan

Où l'on célèbre dignement un an de semainiers et de mots d'accompagnement.



Toute l'équipe de Semainier Hebdomadaire Magazine profite de ce dernier numéro de l'année pour remercier ses lecteurs de leur fidélité sans faille, ainsi que leurs nombreux dons en espèce de la main à la main - qui nous ont permis de rouler toute l'année en Safrane ("Youhou !", avons-nous envie de crier).

Je parle au nom de tous quand j'écris qu'il est important pour notre comité rédactionnel de savoir que nous sommes lus avec assiduité, tout particulièrement la rubrique Eco-Geste qui est, nous a-t-on dit, votre préférée. A en croire les sondages, vous êtes au moins trois à la consulter régulièrement (dont deux à jeun, ce qui n'est pas rien). Nous vous remercions également pour votre abondant courrier, qui a nourri notre motivation tout au long de l'année et nous a permis de tenir bon, à une époque où la presse n'a plus bonne elle-même (si l'on nous passe ce barbarisme).

L'heure n'étant pas encore aux effusions, aux au-revoir, aux larmes et aux "Liehd, que va devenir notre vie sans vous pendant ces mois d'été ?", nous ne résistons pas à l'envie de vous rendre hommage en citant les plus emblématiques et gratifiantes de vos missives, en commençant par la plus poignante :

"Bonjour. Veuillez retirer mon adresse-mail de votre liste de diffusion, je ne suis pas intéressé par vos produits".

"Depuis que je lis régulièrement Semainier Hebdomadaire Magazine, plus besoin de yaourt au bifidus actif, je fais de sacrées économies".

"La rubrique Eco-Geste a changé ma vie. Je fais la vaisselle dans mon bain et je joins ainsi l'utile à l'agréable".

"Je ne plaisante pas. Retirez mon adresse-mail de votre liste de diffusion tout de suite ou j'en appelle à la CNIL".

"Ce que j'aime avec le semainier, c'est qu'il me rappelle qu'on est vendredi soir et que lundi matin est encore loin".

"Je vais peut-être passer pour un rabat-joie mais je ne trouve pas ces messages d'accompagnement très professionnels. Ils manquent sensiblement de mots en latin et de formules toutes faites. En vous remerciant pour l'attention que vous accorderez de facto à mon message, je vous prie d'agréer ex nihilo l'expression de mes sentiments les plus distingués. Cogito Ergo Sum".

"Votre compte gmail a été pirater merci de te connectez sur l'adresses suivante pour dévérouyer notre sistaime de sécuriter en tappant votre numéro de la carte tout bleue de dedans ton sac à main. Cordialement l'équipe de gmail community manager online aux Etats de l'Amérique Unie".

"Vous devriez songer à écrire. Au début, toutes ces lettres qui forment des mots, ça vous paraîtra sans doute un peu compliqué mais d'ici dix-quinze ans, vous maitriserez les bases".

"Je t'préviens pour la dernière fois, petit malin, t'enlève mon adresse mail de ta ******** de liste de diffusion de ************ ou je débarque chez toi et je vole un enjoliveur de ta Safrane".

"Monsieur Secrétariat de Direction, je vous adore, vous êtes mon idole. Votre charisme, votre modestie, votre présence, votre aisance en public et votre beauté du diable me font tourner la tête. Si cela ne tenait qu'à moi, on vous accorderait une augmentation de 400% (au moins), une Fuego (plutôt qu'une Safrane), 10 euros, un mars et plein de photos mignonnes avec des chatons mignons comme vous".

"Bon, d'accord, j'avoue, c'est moi qui ait rédigé le précédent message (signé : le Secrétariat de Direction Mignon comme un Chaton du Diable)".

"Ah mais il fallait ouvrir ces mails ? Aux temps pour moi, je croyais que c'était des spams".

Et enfin, notre préféré :

"Excellent week-end à tous, et rendez-vous lundi pour votre der des der session 2014-2015. Merci à tous d'avoir supporté stoïquement un an d'élucubrations quasi-hebdomadaires de ma part !".

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Le secrétariat de direction

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