Où l'on a à peine repris que c'est comme si on ne s'était jamais arrêté.
Les vacances ne sont plus qu'un lointain souvenir.
Quelques images, quelques fragrances vous reviennent par moment, mais floues, fades, sans relief, en noir et blanc, comme un film Bulgare diffusé sur Arté en sous-titré allemand vers trois heures du matin.
José, le beau guide Andalou sans qui vous n'auriez pas survécu à votre trek sauvage dans les rues de Limoge, et que vous vous étiez promis de ne pas oublier, n'est plus qu'un sourire colgate collé sur une chemise ouverte.
Le soleil faiblit.
Les températures baissent.
On voudrait prolonger, on le voudrait vraiment, mais les Cornetto vanille-nougat de la place des Moines n'ont plus la même saveur.
La morosité s'installe.
A quand remontent-elles, ces vacances chéries ?
Une semaine, vraiment ?
Un mois ?
Un an ?
Un millénaire ?
Ont-elle eut lieu, seulement ?
En votre coeur, un doute existentiel grandit.
Avec ce doute, une angoisse.
L'espace d'un instant, vous hésitez à appeler la Fnac pour commander du Nietzsche (mais en bande dessinée, parce qu'on n'a repris que depuis quatre jours. La version La Pléiade, ce sera pour octobre) ou à tomber dans votre canapé pour regarder les Anges de la Téléréalité (cette émission qui, à elle seule, justifie l'existence de l'Education Nationale et, incidemment, de votre beau métier).
Et puis arrive le semainier dans votre boîte-mail et là, d'un clic,c'est une véritable déferlante d'émotions qui vous submerge : de nouvelles couleurs, plus éclatantes, plus vives et plus... euhhh... vertes, surtout (avec un peu de jaune pour le côté festif) prennent le relais et insufflent leur gaieté au monde ; la fragrance de l'encre sur le papier ravit les narines de celles et ceux qui ont le bon goût d'imprimer cette petite oeuvre d'art pour la vendre ensuite sur Ebay. Quelque chose en elle vous rappelle José. Un je-ne-sais-quoi d'enjoué, un je-ne-sais-quoi-d'avenant, un je-ne-sais-quoi-de-chemise-ouverte.
Ou bien est-ce le luxe de détail avec lequel elle vous détaille la semaine à venir ?
Pourtant, le semainier n'est pas qu'un guide. C'est une philosophie. C'est Platon, qui sort de la caverne une serviette de plage autour de la taille.
Surtout, surtout, c'est le top départ d'un week-end, que je vous souhaite rassérénant.
--
Le secrétariat de direction
Les vacances ne sont plus qu'un lointain souvenir.
Quelques images, quelques fragrances vous reviennent par moment, mais floues, fades, sans relief, en noir et blanc, comme un film Bulgare diffusé sur Arté en sous-titré allemand vers trois heures du matin.
José, le beau guide Andalou sans qui vous n'auriez pas survécu à votre trek sauvage dans les rues de Limoge, et que vous vous étiez promis de ne pas oublier, n'est plus qu'un sourire colgate collé sur une chemise ouverte.
Le soleil faiblit.
Les températures baissent.
On voudrait prolonger, on le voudrait vraiment, mais les Cornetto vanille-nougat de la place des Moines n'ont plus la même saveur.
La morosité s'installe.
A quand remontent-elles, ces vacances chéries ?
Une semaine, vraiment ?
Un mois ?
Un an ?
Un millénaire ?
Ont-elle eut lieu, seulement ?
En votre coeur, un doute existentiel grandit.
Avec ce doute, une angoisse.
L'espace d'un instant, vous hésitez à appeler la Fnac pour commander du Nietzsche (mais en bande dessinée, parce qu'on n'a repris que depuis quatre jours. La version La Pléiade, ce sera pour octobre) ou à tomber dans votre canapé pour regarder les Anges de la Téléréalité (cette émission qui, à elle seule, justifie l'existence de l'Education Nationale et, incidemment, de votre beau métier).
Et puis arrive le semainier dans votre boîte-mail et là, d'un clic,c'est une véritable déferlante d'émotions qui vous submerge : de nouvelles couleurs, plus éclatantes, plus vives et plus... euhhh... vertes, surtout (avec un peu de jaune pour le côté festif) prennent le relais et insufflent leur gaieté au monde ; la fragrance de l'encre sur le papier ravit les narines de celles et ceux qui ont le bon goût d'imprimer cette petite oeuvre d'art pour la vendre ensuite sur Ebay. Quelque chose en elle vous rappelle José. Un je-ne-sais-quoi d'enjoué, un je-ne-sais-quoi-d'avenant, un je-ne-sais-quoi-de-chemise-ouverte.
Ou bien est-ce le luxe de détail avec lequel elle vous détaille la semaine à venir ?
Pourtant, le semainier n'est pas qu'un guide. C'est une philosophie. C'est Platon, qui sort de la caverne une serviette de plage autour de la taille.
Surtout, surtout, c'est le top départ d'un week-end, que je vous souhaite rassérénant.
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Le secrétariat de direction
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