Accéder au contenu principal

Un peu plus près des vacances, seigneur


Où il n'y a plus que cinq ou six élèves qui font encore le déplacement mais où ce n'est pas une excuse pour goûter au plaisir coupable des vacances anticipées.



Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Non parce que je vous vois venir, tous autant que vous êtes...
Là, vous êtes au bord de la piscine, un bras nonchalamment trempé dans l'eau et un verre-cocktail à la main, et vous vous dites : "Nous sommes en juillet... Nous ne recevons pas de semainier... ça veut dire qu'on ne travaille pas la semaine prochaine, alors ?".
On ne me la fait pas, à moi.

Je sais que vous savez que vous savez que je sais.

Vous le saviez, ça ?

Hé bien si. Au risque de faire de la peine à certain, et de rassurer d'autres, on travaille. Même si les élèves sont déjà sous les Tropiques depuis la mi-juin, il vous faudra encore surmonter deux jours de dur labeur ("vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le souvent et le repolissez, ajoutez quelques fois et souvent effacez") avant de pouvoir goûter pour de bon au repos du guerrier (sauf si le rectorat vous appelle dimanche soir pour aller corriger les épreuves de rattrapage de Pigeon Artistique au BAC option Animaux de Cirque) (ne souriez pas, ça peut encore tomber).

Je vous dispense donc de semainier pour cette fois (mais n'en prenez pas l'habitude, c'est exceptionnel !) et vous invite à vous présenter à l'établissement lundi en fonction des modalités définies avec l'équipe de Direction.

Moi, là, présentement, je regarde l'heure et je me dis qu'il est peut-être temps de rentrer chez moi pour profiter des Soldes Steam.

Vous souhaitant un excellent week-end,


Bien cordialement,


Le secrétariat de Direction

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Inclusion un point c'est tout

Où l'on reprend un peu la plume après quelques défections et messages paresseux, pour remettre les points à leur juste place, à savoi r : sur les i.   Bonsoir à tous, Au risque de vous choquer et en complément du planning ci-joint, figurez-vous qu'en 2024, aussi ubuesque que cela paraisse, il y a encore des gens qui utilisent l'écriture inclusive. Je sais. Moi aussi, ça m'a surpris, quand j'ai lu cette semaine " chef.fe.s " dans un mail rectoral, avant de courir me laver les yeux au gel hydroalcoolique (ça tombe bien, il en reste plein) (par contre, je comprends maintenant pourquoi mes parents m'ont appris que ce n'est pas bien de se rincer l’œil. En tout cas, je confirme que c'est très douloureux). Innocemment, quand les gourous de la socio ont lancé la mouvance pour se détendre entre deux ventes pyramidales (et sur le même principe), je m'étais dit : " bon, ok, c&#

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris