Où faute de mieux, je raconte mes mésaventures nocturnes.
Histoire vraie.
Vendredi 23/09/2016.
5h12.
Un miaulement déchirant dans les ténèbres.
"- Humain ! Humain !
- Il est cinq heures du mat', J'onn J'onzz. Qu'est-ce que tu veux ?
- Je voulais juste t'informer que j'étais réveillé. Et que j'avais un peu faim, aussi.
- Ta gamelle est pleine.
- Je sais. Mais je me disais que ça t'intéresserait peut-être de me regarder manger.
- C'est très généreux de ta part, mais que dirais-tu d'aller plutôt manger ça dehors, que je puisse retourner me coucher ?
- Ha non ! Le manger, c'est sacré ! C'est au chaud, bien tranquille, en prenant son temps ! C'est seulement après, qu'on va dehors !
- Et tu en as pour longtemps ?
- Oh non, rassure-toi. Pas plus d'un quart d'heure. Vingt minutes, grand maximum. C'est pour ça que je te proposais de me regarder manger. Faudrait pas que tu te rendormes sur le canapé et que je sois obligé de te réveiller à nouveau. Ce serait dommage, PAS VRAI ?
- Tu veux apprendre à voler comme un oiseau ?
- Détends-toi, humain (scrounch, scrounch). La nuit est encore jeune (scrounch, scrounch, scrounch).
- Je dois me lever dans une heure et demi.
- Tant que ça (scrounch, scrounch) ? Pourquoi tu fais la tête, alors (scrounch) ? D'ici à ce que tu arrives à te rendormir, tu as encore quarante cinq bonnes minutes de sommeil devant toi (scrounch, scrounch).
- A titre informatif, je te rappelle qu'il y a un mixer branché et en état de marche sur la table d'à côté.
- Ha (scrounch) ? Oui, c'est vrai, maintenant que tu le dis (scrounch). Bon ben j'ai terminé (scrounch) . Tu peux m'ouvrir, maintenant (scrounch, scrounch) .
- ....
- J'AI DIT TU PEUX M'OUVRIR MAINTENANT !
- Pardon, je fermais les yeux deux secondes.
- MAINTENANT ! MAINTENANT ! MAINTENANT !
- ça va, ça va, deux secondes...
- Non, attends finalement, encore une dernière bouchée (scrounch). C'est que c'est pas mauvais ces p'tits machins...
- Oui bon ben voilà, c'est ouvert. Je peux retourner au lit, maintenant ?
(La bestiole s'est déjà fondue dans la nuit et fait mine de ne plus connaître ce "maître" qui n'en a que le nom)
- Hein ? Quoi ? Qui me parle ? Je suis loin, je suis un seigneur de guerre, une bête sauvage, je ne fricote pas avec les humains !
- OK. Ciao, alors.
- Oh ! Humain ! Avant de partir, laisse-moi discrètement quelques croquettes dans un coin, on ne sait jamais. ça creuse, de régner sur ces étendues sauvages !
- Et pourquoi je ferais ça ?
- Parce que je sais dans quelle pièce tu dors et sous quelle fenêtre miauler au besoin.
- Je te hais.
- Lalalala, je suis loin, je suis un seigneur de guerre, je n'ai rien entenduuuu... oh, un mulot ! Beware, mulot ! Beware the true king of this land ! Kum baaaa yaaaaa ! (...)"
Bonsoir à tous,
Albert Einstein l'a un jour déclaré en sortant de chez le coiffeur (qu'il payait définitivement beaucoup, beaucoup trop cher) : "toutes choses étant égales par nature, indépendamment du contexte dans lequel elles s'inscrivent, ça passera toujours mieux avec des chats". Une formule thermodynamique qui se vérifie tous les jours sur internet.
Ce semainier étant par conséquent l'égal du précédent, et dans la mesure où je suis moi-même l'égal de ce que j'étais la semaine dernière (mais en plus pressé), j'ai voulu vérifier la la validité de ce principe en partageant avec vous un peu de mon intimité nocturne (ce qui n'est pas rien, vous en conviendrez).
Une anecdote toute fraîche et 100% authentique qui, bien sûr, n'a pas le moindre rapport avec le planning de la semaine à venir - hormis le fait que ce dernier est joint à l'envoi (si, si, là-haut, à droite !) -, mais qui vous délivre deux informations d'importance :
- J'ai un chat nommé J'onn J'onzz (au grand désespoir du vétérinaire) (enfin, quand j'écris "j'ai", c'est une façon de parler. Dans les fait, c'est lui qui m'a, et il aime le faire valoir).
- S'il y a des erreurs dans ce semainier, vous saurez qui blâmer, même si c'est dangereux de s'en prendre à un seigneur de guerre.
Vous souhaitant un week-end de pa-chat,
Bien cordialement,
Le secrétariat de Direction
Histoire vraie.
Vendredi 23/09/2016.
5h12.
Un miaulement déchirant dans les ténèbres.
"- Humain ! Humain !
- Il est cinq heures du mat', J'onn J'onzz. Qu'est-ce que tu veux ?
- Je voulais juste t'informer que j'étais réveillé. Et que j'avais un peu faim, aussi.
- Ta gamelle est pleine.
- Je sais. Mais je me disais que ça t'intéresserait peut-être de me regarder manger.
- C'est très généreux de ta part, mais que dirais-tu d'aller plutôt manger ça dehors, que je puisse retourner me coucher ?
- Ha non ! Le manger, c'est sacré ! C'est au chaud, bien tranquille, en prenant son temps ! C'est seulement après, qu'on va dehors !
- Et tu en as pour longtemps ?
- Oh non, rassure-toi. Pas plus d'un quart d'heure. Vingt minutes, grand maximum. C'est pour ça que je te proposais de me regarder manger. Faudrait pas que tu te rendormes sur le canapé et que je sois obligé de te réveiller à nouveau. Ce serait dommage, PAS VRAI ?
- Tu veux apprendre à voler comme un oiseau ?
- Détends-toi, humain (scrounch, scrounch). La nuit est encore jeune (scrounch, scrounch, scrounch).
- Je dois me lever dans une heure et demi.
- Tant que ça (scrounch, scrounch) ? Pourquoi tu fais la tête, alors (scrounch) ? D'ici à ce que tu arrives à te rendormir, tu as encore quarante cinq bonnes minutes de sommeil devant toi (scrounch, scrounch).
- A titre informatif, je te rappelle qu'il y a un mixer branché et en état de marche sur la table d'à côté.
- Ha (scrounch) ? Oui, c'est vrai, maintenant que tu le dis (scrounch). Bon ben j'ai terminé (scrounch) . Tu peux m'ouvrir, maintenant (scrounch, scrounch) .
- ....
- J'AI DIT TU PEUX M'OUVRIR MAINTENANT !
- Pardon, je fermais les yeux deux secondes.
- MAINTENANT ! MAINTENANT ! MAINTENANT !
- ça va, ça va, deux secondes...
- Non, attends finalement, encore une dernière bouchée (scrounch). C'est que c'est pas mauvais ces p'tits machins...
- Oui bon ben voilà, c'est ouvert. Je peux retourner au lit, maintenant ?
(La bestiole s'est déjà fondue dans la nuit et fait mine de ne plus connaître ce "maître" qui n'en a que le nom)
- Hein ? Quoi ? Qui me parle ? Je suis loin, je suis un seigneur de guerre, une bête sauvage, je ne fricote pas avec les humains !
- OK. Ciao, alors.
- Oh ! Humain ! Avant de partir, laisse-moi discrètement quelques croquettes dans un coin, on ne sait jamais. ça creuse, de régner sur ces étendues sauvages !
- Et pourquoi je ferais ça ?
- Parce que je sais dans quelle pièce tu dors et sous quelle fenêtre miauler au besoin.
- Je te hais.
- Lalalala, je suis loin, je suis un seigneur de guerre, je n'ai rien entenduuuu... oh, un mulot ! Beware, mulot ! Beware the true king of this land ! Kum baaaa yaaaaa ! (...)"
Bonsoir à tous,
Albert Einstein l'a un jour déclaré en sortant de chez le coiffeur (qu'il payait définitivement beaucoup, beaucoup trop cher) : "toutes choses étant égales par nature, indépendamment du contexte dans lequel elles s'inscrivent, ça passera toujours mieux avec des chats". Une formule thermodynamique qui se vérifie tous les jours sur internet.
Ce semainier étant par conséquent l'égal du précédent, et dans la mesure où je suis moi-même l'égal de ce que j'étais la semaine dernière (mais en plus pressé), j'ai voulu vérifier la la validité de ce principe en partageant avec vous un peu de mon intimité nocturne (ce qui n'est pas rien, vous en conviendrez).
Une anecdote toute fraîche et 100% authentique qui, bien sûr, n'a pas le moindre rapport avec le planning de la semaine à venir - hormis le fait que ce dernier est joint à l'envoi (si, si, là-haut, à droite !) -, mais qui vous délivre deux informations d'importance :
- J'ai un chat nommé J'onn J'onzz (au grand désespoir du vétérinaire) (enfin, quand j'écris "j'ai", c'est une façon de parler. Dans les fait, c'est lui qui m'a, et il aime le faire valoir).
- S'il y a des erreurs dans ce semainier, vous saurez qui blâmer, même si c'est dangereux de s'en prendre à un seigneur de guerre.
Vous souhaitant un week-end de pa-chat,
Bien cordialement,
Le secrétariat de Direction
Commentaires
Enregistrer un commentaire