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Et trois jours par semaine c'est ma peau contre ta peau...

Où l'on est en week-end le jeudi soir et où l'on devrait faire ça plus souvent.



Bonsoir à tous,




ça n'y coupera pas.


Votre subconscient aura beau lutter, chercher à vous préserver, tirer la sonnette d'alarme, rien n'y fera.

En consultant le planning de la semaine prochaine, vous ne pourrez pas empêcher une question de germer dans votre esprit.

Une question toute simple.


A peine métaphysique.

Existentielle juste ce qu'il faut.

Une question anodine qui, en temps normal, n'aurait fait que passer :


Où est le vendredi ?

Oui.

Où est le vendredi ?

Sauf que là, paf, DJ secrétaire de Direction lance la musique disco et vous gâche le week-end :

Avec ses geeeesteeeesss pleinnnn de charmeeeees

(allez, tous avec moi !)


Où est le vendredi ?
Où est le vendredi ?
Où est le vendrediiiiiii ? (hop, pointe d'aigü, trois verres brisés, vous m'enverrez la note).


Arrivé à ce point de votre lecture, en théorie, il est trop tard, vous avez déjà l'air en tête, il ne vous quittera plus, de jour comme de nuit comme de tout-ce-qu'on-trouve-entre-les-deux.

A la piscine : où est le vendrediiiii ? (on est obligé d'aller vous chercher avec la perche : crampe des cordes vocales).


Au cinéma : où est le vendrediiiii ? (on est obligé de vous sortir à coups de pied mais ce n'est pas grave vu que c'était un film français intitulé "il pleut de la pluie sur le coeur des hommes humains") (prix du jury au festival de la Pomme de Terre Dépressive à Bourgoin Jallieu, décerné à l'unanimité par un public d'agriculteurs sous Prozac) (au nombre de trois, un record pour ce festival).


Au fin fond de l'Ardèche (là où le disco vient juste d'arriver en même temps que les pattes d'eph' - "nouvelles modes de la grande ville", paraît-il) : où est le vendrediiiiiiiii ? (on vous traite de sorcier et on vous jette des cailloux parce qu'on n'a pas eu le temps de se mettre à jour au niveau "nouveautés").


Dites-moi où est le vendredi, le vendredi, le vendredi ?
Qui donne envie d'changer d'métiiiierrrr ?
Parce qu'on peut plus rien supporteeeeer...

C'est l'jour de trop, de trop, de bien asseeeez,
En plus c'est c'ui du semainiiiiier !

Où est le vendredi ?
Où qu'il soit et bien qu'il y reeeeeeste !
On le déteste, déteste, déteste, le vendrediiiii.

Bref.

Il ne va pas trop nous manquer.




Tout ça pour vous souhaiter un week-end "boule à facettes", l'index pointé vers les cieux.




Bien cordialement,




Le secrétariat de Direction

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