Où l'on relance la machine administrative, et où c'est un Diesel.
A l'attention de l'ensemble du personnel du Collège Jean Roucas
Enfin, soupirez-vous d'aise.
Enfin, il est là.
Pendant quelques secondes, vous peinez à y croire. Une joie ineffable vous submerge et balaie votre mélancolie comme une lame de fond. Vos yeux, soudain, brillent avec plus d'éclats qu'un sapin de Noël.
Pendant tant de minutes, de tant d'heures, de tant de jours, de tant de semaines de vacances, vous en avez rêvé.
De nuit, de jour. De Damas à Acapulco, en passant par le Jurassic Park de l'Ardèche profonde.
Ses couleurs chatoyantes. Ses cliparts raffinés. Ses cases rectangulaires alignées avec une rigueur martiale.
Oh oui, bien sûr, vous avez apprécié le farniente, les randos, le soleil - peut-être même les grasses matinées, pour les plus chanceux d'entre vous - mais toujours, au fond de vous, vous ressentiez ce vide, comme un léger picotement derrière la nuque, comme une démangeaison de l'âme qui venait vous rappeler, encore et encore, que vous n'étiez pas pleinement satisfaits, qu'il vous manquait quelque chose.
En l’occurrence : qu'il vous manquait lui. Tel un ami perdu de vue, un mentor, un prince charmant imaginaire...
Combien de fois avez-vous bougonné, trépigné, bouillonné intérieurement en vous remémorant son glorieux souvenir hebdomadaire ?
Combien de fois avez-vous ouvert votre boîte-mail académique "des fois que" ?
"Au cas où" ?
Soyez honnête avec vous-même : vous n'en pouviez plus d'aspirer à le retrouver.
Ou pas ?
Quoi qu'il en soit - que vous l'ayez souhaité, désiré, appelé de vos voeux ou, au contraire, craint dans le secret silence de vos nuits d'insomnies- , il est là et bien là.
Comme le veut une longue et émouvante tradition administrative, il vous détaille par le menu cette première semaine d'une nouvelle année scolaire que nous vous souhaitons riche en expériences et en satisfactions, qu'elles soient professionnelles ou personnelles.
Profitez bien de ce dernier week-end pour aller faire du saut à l'élastique dans le Vercors, voler des amphores au fond des criques, faire la cour à des murènes, écouter du Alain Bashung - que sais-je encore ? - , et rendez-vous lundi, tout sourire, pour la suite des réjouissances.
Bien cordialement,
A l'attention de l'ensemble du personnel du Collège Jean Roucas
Enfin, soupirez-vous d'aise.
Enfin, il est là.
Pendant quelques secondes, vous peinez à y croire. Une joie ineffable vous submerge et balaie votre mélancolie comme une lame de fond. Vos yeux, soudain, brillent avec plus d'éclats qu'un sapin de Noël.
Pendant tant de minutes, de tant d'heures, de tant de jours, de tant de semaines de vacances, vous en avez rêvé.
De nuit, de jour. De Damas à Acapulco, en passant par le Jurassic Park de l'Ardèche profonde.
Ses couleurs chatoyantes. Ses cliparts raffinés. Ses cases rectangulaires alignées avec une rigueur martiale.
Oh oui, bien sûr, vous avez apprécié le farniente, les randos, le soleil - peut-être même les grasses matinées, pour les plus chanceux d'entre vous - mais toujours, au fond de vous, vous ressentiez ce vide, comme un léger picotement derrière la nuque, comme une démangeaison de l'âme qui venait vous rappeler, encore et encore, que vous n'étiez pas pleinement satisfaits, qu'il vous manquait quelque chose.
En l’occurrence : qu'il vous manquait lui. Tel un ami perdu de vue, un mentor, un prince charmant imaginaire...
Combien de fois avez-vous bougonné, trépigné, bouillonné intérieurement en vous remémorant son glorieux souvenir hebdomadaire ?
Combien de fois avez-vous ouvert votre boîte-mail académique "des fois que" ?
"Au cas où" ?
Soyez honnête avec vous-même : vous n'en pouviez plus d'aspirer à le retrouver.
Ou pas ?
Quoi qu'il en soit - que vous l'ayez souhaité, désiré, appelé de vos voeux ou, au contraire, craint dans le secret silence de vos nuits d'insomnies- , il est là et bien là.
Comme le veut une longue et émouvante tradition administrative, il vous détaille par le menu cette première semaine d'une nouvelle année scolaire que nous vous souhaitons riche en expériences et en satisfactions, qu'elles soient professionnelles ou personnelles.
Profitez bien de ce dernier week-end pour aller faire du saut à l'élastique dans le Vercors, voler des amphores au fond des criques, faire la cour à des murènes, écouter du Alain Bashung - que sais-je encore ? - , et rendez-vous lundi, tout sourire, pour la suite des réjouissances.
Bien cordialement,
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Le secrétariat de direction
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