Accéder au contenu principal

Seminception

 Où l'on laisse la plume filer malgré soi (3 minutes, montre en main), la faute à un timing plus que serré et à une journée plus que riche en contrariétés ; et où on en profite pour se la jouer Inception (même si le résultat final flirte davantage avec la Deception).


Bonsoir à tous,




Veuillez recevoir ci-joint (et sur le fil ! Regardez-moi l'heure ! 17h56 ! Si avec ça, je n'obtiens pas les palmes académiques...) (j'espère juste qu'ils penseront à me donner le tuba académique qui va avec, des fois que j'aille nager où je n'ai pas pied)... veuillez recevoir ci-joint, donc, écrivais-je, le planning de la semaine prochaine.


Faute de temps, je me suis trouvé face à un choix Cornélien (non, pas le chanteur. L'autre) : vous bichonner votre tableau Excel (sans garantie aucune d'une absence totale d'erreurs cette semaine - soyez vigilants), ou rédiger un message d'accompagnement hi-la-rant sur la laïcité paradoxale au sein du Collège Jean Roucas. Plus particulièrement : sur les célébrations païennes qui y seront organisées tout au long de la semaine à venir, en l'honneur de notre Seigneur à Tous : le Dieu Pognon (non seulement ceux d'entre vous qui ont été sages auront une chance d'être payés, peut-être, mais on va sérieusement discuter budget jusqu'à jeudi soir, quelle chance pour les heureux veinards qui participeront au débat !).

J'avais tout prévu dans ma tête, vous alliez rire jusqu'à en rouler sous la table.

Sauf que vous me connaissez, comme toujours, le grand professionnel en moi a pris le pas sur l'amuseur public.

Mais pour vous consoler, je vous invite à venir (re)découvrir les anciennes sessions (de leur création à nos jours) sur le lien suivant : http://lesemainierdelasemaine.blogspot.fr/


Vous souhaitant un week-end pas trop réchauffé (lui),



Bien cordialement,


Le secrétariat de Direction


Notice explicative : je ne saurais trop vous inviter à cliquer sur le lien ci-dessus en boucle pendant tout le week-end. Vous verrez, c'est vertigineux. Peut-être pas une allégorie de l'Humanité en général, mais au moins une allégorie du travail administratif en particulier.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Inclusion un point c'est tout

Où l'on reprend un peu la plume après quelques défections et messages paresseux, pour remettre les points à leur juste place, à savoi r : sur les i.   Bonsoir à tous, Au risque de vous choquer et en complément du planning ci-joint, figurez-vous qu'en 2024, aussi ubuesque que cela paraisse, il y a encore des gens qui utilisent l'écriture inclusive. Je sais. Moi aussi, ça m'a surpris, quand j'ai lu cette semaine " chef.fe.s " dans un mail rectoral, avant de courir me laver les yeux au gel hydroalcoolique (ça tombe bien, il en reste plein) (par contre, je comprends maintenant pourquoi mes parents m'ont appris que ce n'est pas bien de se rincer l’œil. En tout cas, je confirme que c'est très douloureux). Innocemment, quand les gourous de la socio ont lancé la mouvance pour se détendre entre deux ventes pyramidales (et sur le même principe), je m'étais dit : " bon, ok, c&#

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris