Accéder au contenu principal

La musique adoucit les fins d'années

Où l'on s'autorise un petit hors-sujet pour une bonne cause.


Oyez oyez braves gens, qui que vous puissiez être : pas d'histoires de boulot aujourd'hui, nous sommes dimanche, mon bureau est encore loin (mais pas suffisamment à mon goût), il est bientôt midi, je suis toujours en pyjama, il flotte dans l'air comme une impression de laisser-aller... mais pas pour tout le monde.

Car voilà le topo : en février 2017 sort le premier album autoproduit de monsieur-mon-petit-frère, un CD 8 titres ( + 1 bonus, mais chut, c'est un secret) chanté en anglais ET en français, 100% indé et à contre-courant, à mille lieues de gros phénomènes de mode du moment (parce que "f*ck it", tout simplement), mêlant harmonieusement différents styles et différentes ambiances au point qu'on n'y trouve pas deux pistes semblables - sans pourtant que la cohérence de l'album n'en souffre (et avec une belle intelligence également), étrange et entêtant, qui gagne en puissance évocatrice à chaque nouvelle écoute (et non, je ne suis pas du tout de parti-pris). 

Tantôt rageur, tantôt mélancolique, tantôt suicidaire, tantôt grand prince... Mon petit frère, quoi.


Or voilà qu'aujourd'hui, il a la générosité de partager avec le monde (dont, aux dernières nouvelles, vous faites partie, que ça vous plaise ou non) un premier titre extrait de cet album, celui qui lui donne son titre et peut-être le plus intimiste de tous : Friday Night Epitaph.


Raison de plus pour écouter, réécouter, re-réécouter, liker, lover et partager. 


Et à mettre de l'argent à gauche pour février.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris

Je suis Dieu

Où la tragique et révoltante actualité du jour a failli reporter l'écriture du message de la semaine à un moment plus adapté, avant que la révolte ne prenne le dessus sur la tristesse.   Ce soir, comme beaucoup d'autres soirs, au-delà de la colère, j'ai de la peine pour Dieu, Allah, Yahvé, Jéhovah, Bruce Springsteen, peu importe de quel nom nous l'avons affublé. Car comme disait justement Juliette Capulet, qui je le rappelle n'avait que 14 ans à l'époque des faits (en 2023, avec son niveau d'alors, Juliette sortirait de l'ENA avec cent ans d'avance et un master en microchimérisme dans la bulle spéculative du Franc-Comtois) (pendant ce temps, nos élèves peinent à tracer des ronds au compas) : " Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon " (ce qui rejoint peu ou prou le principe premier de la sémant