Où l'on chante. Faux.
Bon.
Pour la dernière de l'année, j'espère que votre for intérieur sait imiter Eddy Mitchell - et qu'il me pardonnera de broder un peu, au mépris de toute considération rythmique ou harmonique :
La sonnerie retentit, sévère
Et l'année est terminée
En partant, vous réveillez
Votre bien-aimé secrétaire
Qui dort la tête sur son clavier
C'était la dernière journée
C'était la dernière journée
Et le portail derrière votre voiture-de-luxe-que-même-qu'on-se-demande-comment-vous-avez-pu-vous-la-payer-avec-votre-seul-salaire-de-prof-mais-ça-ne-nous-regarde-pas-mais-quand-même-on-se-demande s'est refermé
Voir le collège déserté
Peut vous faire sourire ou pleurer (bon, admettez-le, surtout sourire. Et crier : "YES ! YES ! ENFIN ! C'EST PAS TROP TÔT ! HA HAAAA, CIAO LA COMPAGNIE !")
Mais je connais le destin
D'un professeur assermenté
Il finira au beau matin
Par devoir y remettre les pieds.
Il ne connaît que trop sa chance
De pouvoir gouter au silence
Pendant quinze jours trop vite passés.
Bye bye, les papiers à signer
L'ordi à dépanner,
Les cours à préparer,
Pour la dernière de l'année, j'espère que votre for intérieur sait imiter Eddy Mitchell - et qu'il me pardonnera de broder un peu, au mépris de toute considération rythmique ou harmonique :
La sonnerie retentit, sévère
Et l'année est terminée
En partant, vous réveillez
Votre bien-aimé secrétaire
Qui dort la tête sur son clavier
C'était la dernière journée
C'était la dernière journée
Et le portail derrière votre voiture-de-luxe-que-même-qu'on-se-demande-comment-vous-avez-pu-vous-la-payer-avec-votre-seul-salaire-de-prof-mais-ça-ne-nous-regarde-pas-mais-quand-même-on-se-demande s'est refermé
Voir le collège déserté
Peut vous faire sourire ou pleurer (bon, admettez-le, surtout sourire. Et crier : "YES ! YES ! ENFIN ! C'EST PAS TROP TÔT ! HA HAAAA, CIAO LA COMPAGNIE !")
Mais je connais le destin
D'un professeur assermenté
Il finira au beau matin
Par devoir y remettre les pieds.
Il ne connaît que trop sa chance
De pouvoir gouter au silence
Pendant quinze jours trop vite passés.
Bye bye, les papiers à signer
L'ordi à dépanner,
Les cours à préparer,
Bye bye, rendez-vous en janvier
Les élèves à coller,
La colle et les cahiers,
Et la voix - trop souvent levée - est tombée.
Vous ne passerez plus des heures
Planqué en salle des professeurs
Des fois qu'on pourrait oublier (à titre exceptionnel)
Qu'vous avez un cours à donner (on sait jamais, sur une méprise...)
Vous allez pouvoir profiter (le premier jour)
Et, soyons francs, vous ennuyer (les quatorze autres)
C'était vraiment bien d'bosser
Mais c'est la dernière journée
Et le store électrique du secrétariat est tombé.
Bye bye, les filles qui jacassaient
Pour plaire aux jeunes premiers (souvent bons derniers, l'un n'empêche pas l'autre en milieu scolaire)
Bye bye, rendez-vous en janvier
Les copies, les dictées !
La lumière s'éteint déjà
Le grand hall est vide à pleurer
Le secrétaire étend ses bras ("hein ? Mais où sont passé tous les gens ? ! Pourquoi personne ne me dit jamais quand il se passe des trucs ici ?")
Il s'en va boire un café (pour changer)
Un professeur pleure dans un coin
Son lieu de travail est fermé
Janvier est encore tellement loin
Et ça commence à lui manquer
C'était la dernière journée
C'était la fin de l'année
Et le logo Windows sur l'écran s'est figé.
Les élèves à coller,
La colle et les cahiers,
Et la voix - trop souvent levée - est tombée.
Vous ne passerez plus des heures
Planqué en salle des professeurs
Des fois qu'on pourrait oublier (à titre exceptionnel)
Qu'vous avez un cours à donner (on sait jamais, sur une méprise...)
Vous allez pouvoir profiter (le premier jour)
Et, soyons francs, vous ennuyer (les quatorze autres)
C'était vraiment bien d'bosser
Mais c'est la dernière journée
Et le store électrique du secrétariat est tombé.
Bye bye, les filles qui jacassaient
Pour plaire aux jeunes premiers (souvent bons derniers, l'un n'empêche pas l'autre en milieu scolaire)
Bye bye, rendez-vous en janvier
Les copies, les dictées !
La lumière s'éteint déjà
Le grand hall est vide à pleurer
Le secrétaire étend ses bras ("hein ? Mais où sont passé tous les gens ? ! Pourquoi personne ne me dit jamais quand il se passe des trucs ici ?")
Il s'en va boire un café (pour changer)
Un professeur pleure dans un coin
Son lieu de travail est fermé
Janvier est encore tellement loin
Et ça commence à lui manquer
C'était la dernière journée
C'était la fin de l'année
Et le logo Windows sur l'écran s'est figé.
--
Le secrétariat de direction
Tu m'en fais prendre connaissance
RépondreSupprimerJe passe empli de confiance
Et ton brio sur l'écran m'est prouvé
____
Le concept, la prose, l'humour, la pertinence, etc. Tout y est !
Ton blog compte désormais un nouveau lecteur.