Où l'on change d'année, et où ça ne change pas grand chose.
Et bien voilà. ça y est.
Nous sommes dans le Futur.
Alors bon, on ne va pas se mentir, je voyais ça différemment, le futur.
Je ne sais pas pour vous mais je suis même un peu déçu.
On nous avait promis des invasions extraterrestres, déjà, et je comptais vraiment dessus sur le plan professionnel. Vous n'avez pas idée de combien ça m'a coûté, de me faire confectionner un costume de sauterelle géante - des fois que les perspectives d'avancement seraient plus séduisantes dans l'armée Plutonienne (et je ne vous parle pas des risques que je cours, en me promenant avec au Parc de Louvient pour foutre les jetons aux touristes - histoire de rentabiliser. C'est triste. En plus, avec ces histoires d'OGM, une sauterelle fushia d'un mètre quatre vingt, ça ne surprend personne).
On nous avait également annoncé que les scientifiques du CERN (qui ne doivent pas avoir bonne mine, avec un nom pareil. Ha. Ha. Ha. Nous sommes vendredi soir, pardon) allaient faire basculer la terre dans une dimension parallèle, à trop tutoyer le tachyon avec leur accélérateur à particules. Alors pour anticiper, moi, bonne poire, j'ai revendu tout ce que je possédais de perpendiculaire (parce que forcément, ça ne risquait plus de servir dans une dimension PARALLÈLE. Ha. Ha. Ha. Pour rappel, nous sommes vendredi soir. Suivez, un peu).
On aura même parlé de recréer les dinosaures et de les parquer dans des zoos (qu'est-ce qui pourrait mal tourner, franchement ?), mais depuis que je sais que le Velociraptor était en réalité une sorte de gros poulet, je ne sais pas pourquoi, je trouve la perspective beaucoup moins excitante.
Quant aux voitures volantes des livres de science-fiction, elles n'existent qu'en Ardèche par temps verglacé.
Pour me consoler de ces déconvenues, j'aurais volontiers voyagé dans le temps, si la technologie avait été au point (je ne voudrais pas rester bloqué dans une mouche - j'ai le mal de l'air, et je ne sais pas bourdonner correctement). D'autant que si c'est pour retourner au Moyen-Âge, merci mais non merci : il me suffit de regarder les chaînes d'info pour ça.
Enfin, Hollywood nous avait promis que les machines prendraient le contrôle de l'humanité et qu'elles nous réduiraient en esclavage. Et là, pour le coup, rien à redire, c'était plutôt bien vu. On est en plein dedans.
Mais est-ce suffisant pour se réjouir ?
Laissez-moi récapituler : pas d'extraterrestres, pas de dimensions parallèles, pas de dinosaures, pas de voitures volantes, pas de voyages dans le temps. Et comme si ça ne suffisait pas, Cyril Hanouna fait toujours de la télévision (si vous ignorez de qui il s'agit, rendez-vous service : ne changez rien).
Tout ce qu'il me reste pour me consoler, dans ces circonstances (et sans surprise), c'est ce fleuron de technologie quantique qu'est la machine à café de l'administration (le contenu du gobelet est maintenu dans un état dit "d'indétermination" tant qu'il n'a pas été bu. C'est l'observateur extérieur, en portant le gobelet à ses lèvres, qui décide de la nature du breuvage ingurgité).
Mais bon.
Faisons contre mauvaise fortune bon coeur.
2017 est là, nous aussi, alors tâchons de bien nous entendre.
Or quoi de mieux pour ça qu'un petit aperçu ci-joint de ce qui nous attend la semaine prochaine ?
Bonne année à vous tous, bonne reprise et bon week-end (dans l'ordre qu'il vous plaira).
Bien cordialement,
Le secrétariat de direction
Et bien voilà. ça y est.
Nous sommes dans le Futur.
Alors bon, on ne va pas se mentir, je voyais ça différemment, le futur.
Je ne sais pas pour vous mais je suis même un peu déçu.
On nous avait promis des invasions extraterrestres, déjà, et je comptais vraiment dessus sur le plan professionnel. Vous n'avez pas idée de combien ça m'a coûté, de me faire confectionner un costume de sauterelle géante - des fois que les perspectives d'avancement seraient plus séduisantes dans l'armée Plutonienne (et je ne vous parle pas des risques que je cours, en me promenant avec au Parc de Louvient pour foutre les jetons aux touristes - histoire de rentabiliser. C'est triste. En plus, avec ces histoires d'OGM, une sauterelle fushia d'un mètre quatre vingt, ça ne surprend personne).
On nous avait également annoncé que les scientifiques du CERN (qui ne doivent pas avoir bonne mine, avec un nom pareil. Ha. Ha. Ha. Nous sommes vendredi soir, pardon) allaient faire basculer la terre dans une dimension parallèle, à trop tutoyer le tachyon avec leur accélérateur à particules. Alors pour anticiper, moi, bonne poire, j'ai revendu tout ce que je possédais de perpendiculaire (parce que forcément, ça ne risquait plus de servir dans une dimension PARALLÈLE. Ha. Ha. Ha. Pour rappel, nous sommes vendredi soir. Suivez, un peu).
On aura même parlé de recréer les dinosaures et de les parquer dans des zoos (qu'est-ce qui pourrait mal tourner, franchement ?), mais depuis que je sais que le Velociraptor était en réalité une sorte de gros poulet, je ne sais pas pourquoi, je trouve la perspective beaucoup moins excitante.
Quant aux voitures volantes des livres de science-fiction, elles n'existent qu'en Ardèche par temps verglacé.
Pour me consoler de ces déconvenues, j'aurais volontiers voyagé dans le temps, si la technologie avait été au point (je ne voudrais pas rester bloqué dans une mouche - j'ai le mal de l'air, et je ne sais pas bourdonner correctement). D'autant que si c'est pour retourner au Moyen-Âge, merci mais non merci : il me suffit de regarder les chaînes d'info pour ça.
Enfin, Hollywood nous avait promis que les machines prendraient le contrôle de l'humanité et qu'elles nous réduiraient en esclavage. Et là, pour le coup, rien à redire, c'était plutôt bien vu. On est en plein dedans.
Mais est-ce suffisant pour se réjouir ?
Laissez-moi récapituler : pas d'extraterrestres, pas de dimensions parallèles, pas de dinosaures, pas de voitures volantes, pas de voyages dans le temps. Et comme si ça ne suffisait pas, Cyril Hanouna fait toujours de la télévision (si vous ignorez de qui il s'agit, rendez-vous service : ne changez rien).
Tout ce qu'il me reste pour me consoler, dans ces circonstances (et sans surprise), c'est ce fleuron de technologie quantique qu'est la machine à café de l'administration (le contenu du gobelet est maintenu dans un état dit "d'indétermination" tant qu'il n'a pas été bu. C'est l'observateur extérieur, en portant le gobelet à ses lèvres, qui décide de la nature du breuvage ingurgité).
Mais bon.
Faisons contre mauvaise fortune bon coeur.
2017 est là, nous aussi, alors tâchons de bien nous entendre.
Or quoi de mieux pour ça qu'un petit aperçu ci-joint de ce qui nous attend la semaine prochaine ?
Bonne année à vous tous, bonne reprise et bon week-end (dans l'ordre qu'il vous plaira).
Bien cordialement,
Le secrétariat de direction
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