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Vers l'Infini et au-delà... mais demain.

Où l'on reprend bon gré mal gré, mais plutôt mal que bon.





On peine souvent à se représenter les distances astronomiques qui séparent les corps célestes, car l'esprit humain n'a pas vocation à traiter des données aussi abstraites.

Qu'est-ce qu'une année-lumière, pour celui qui doit les éteindre en quittant sa salle au nom des économies d'énergie ?

Qu'est-ce qu'un trou noir pour celui qui, sitôt rentré chez lui, noie les contrariétés de la journée dans un trou normand ?

Et même : qu'est-ce que l'infini, pour celui qui n'a jamais eu à corriger une copie désastreuse - avec tellement de ratures dans la marge qu'on dirait une naine rouge ?

L'infini, quel mystère.


Si l'on devait en donner une idée la plus claire et la plus imagée possible, peut-être suffirait-il d'envisager la distance qui nous sépare (déjà !) des dernières vacances ; et plus encore celle qui nous sépare des prochaines.

Il suffit d'y penser pour que soudain, les cieux semblent s'ouvrir sous nos pieds, tandis que nous tombons (sans fin, encore) dans des abîmes d'angoisses existentielles.


L'incommensurable prend alors une dimension plus familière - presque intime, en définitive.
Combien d'années-lumières, jusqu'à Noël ?


Voilà qu'on ressent mieux la terreur et l'excitation qu'ont pu éprouver Neil Armstrong ou Buzz Aldrin lors du compte à rebours ;  et comprendre davantage ce qui a pu pousser certains de nos semblables à s'enfermer dans des tubes de métal pour s'élancer vers ces espaces hostiles.

S'il existait une fusée capable de nous emmener directement aux vacances de Noël, ne nous battrions-nous pas pour monter à bord ?


Mais moi oui, carrément, poussez-vous si vous voulez pas vous prendre un coup d’agrafeuse !


Mais comme tout ça reste de la science fiction et que l'avenir s'envisage à court terme, voilà déjà ci-joint le planning de la semaine prochaine.



Pour les étoiles et pour les nébuleuses, il faudra se contenter de lever la tête.


Vous souhaitant un week-end galactique, voire intergalactique (parce qu'on gagne toujours à élargir ses horizons),


Bien cordialement,


--


Le secrétaire de direction

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