Où l'on veut bien faire du zèle, mais où il y a des priorités.
Bonsoir à tous,
Au risque de décevoir certains et d'en soulager d'autres, je ne ferais pas long ce soir - et je sais que j'écris ça à chaque fois, ou presque, et que ça n'empêche pas mes messages d'accompagnement d'être interminables et de s'éparpiller en moult digressions saugrenues, aussi absconses que le contenu d'une circulaire rectorale, mais ce soir, oui, ce soir, contrairement à ce que suggère cette phrase à rallonge (que Proust n'aurait pas renié, avec deux grammes d'alcool dans le sang - mais buvait-il seulement, là est la question ?), c'est pour de bon, pour de vrai, pour de juste : il va me falloir couper court et bien dégagés autour des oreilles.
Car figurez-vous que j'ai des invités à la maison.
Si.
Car on peut travailler dans l'éducation nationale et avoir des amis quand même. Par quel miracle ?
Moi-même, je ne me l'explique pas.
Ceci étant, ça n'a pas que des avantages : ainsi, rien que l'idée de les avoir laissés seuls chez moi avec un libre-accès au contenu de mon frigo, à mon combiné de téléphone fixe ou à ma garde-robe à paillettes (celle que je garde pour les week-ends) me colle des sueurs froides.
Ils ont commencé à taper dans l'Emmental.
Je le sais.
Je le sens.
J'ai un sixième sens pour ces choses-là.
Ah cruelle destinée que d'être ainsi trahi par ceux en qui ont place le plus d'estime ! Tu quoque, potus (et autres locutions espagnoles qu'on aime à citer pendant les soirées Trivial Pursuit...) !
Sans compter que si j'arrive en retard, comment voulez-vous qu'ils me croient si je leur dit que je suis resté à mon poste hors de mes horaires de travail pour rédiger ce petit mot ? Ils savent que je suis fonctionnaire. Autant leur dire que j'ai été enlevé par des extraterrestres, ils y croiraient davantage.
Bref. Vous connaissez la chanson : veuillez trouver ci-joint patati, patata, et tout ce qui vous permettra d'aborder la semaine prochaine avec la sérénité de qui en a d'ores et déjà une vue d'ensemble.
Vous souhaitant un excellent week-end (et de l'emmental, aussi, parce que ça ne mange pas de pain) (encore qu'on puisse manger du pain avec l'emmental, bien sûr, nous sommes dans un pays libre).
Bien cordialement avec des paillettes,
--
Le secrétaire de direction
Bonsoir à tous,
Au risque de décevoir certains et d'en soulager d'autres, je ne ferais pas long ce soir - et je sais que j'écris ça à chaque fois, ou presque, et que ça n'empêche pas mes messages d'accompagnement d'être interminables et de s'éparpiller en moult digressions saugrenues, aussi absconses que le contenu d'une circulaire rectorale, mais ce soir, oui, ce soir, contrairement à ce que suggère cette phrase à rallonge (que Proust n'aurait pas renié, avec deux grammes d'alcool dans le sang - mais buvait-il seulement, là est la question ?), c'est pour de bon, pour de vrai, pour de juste : il va me falloir couper court et bien dégagés autour des oreilles.
Car figurez-vous que j'ai des invités à la maison.
Si.
Car on peut travailler dans l'éducation nationale et avoir des amis quand même. Par quel miracle ?
Moi-même, je ne me l'explique pas.
Ceci étant, ça n'a pas que des avantages : ainsi, rien que l'idée de les avoir laissés seuls chez moi avec un libre-accès au contenu de mon frigo, à mon combiné de téléphone fixe ou à ma garde-robe à paillettes (celle que je garde pour les week-ends) me colle des sueurs froides.
Ils ont commencé à taper dans l'Emmental.
Je le sais.
Je le sens.
J'ai un sixième sens pour ces choses-là.
Ah cruelle destinée que d'être ainsi trahi par ceux en qui ont place le plus d'estime ! Tu quoque, potus (et autres locutions espagnoles qu'on aime à citer pendant les soirées Trivial Pursuit...) !
Sans compter que si j'arrive en retard, comment voulez-vous qu'ils me croient si je leur dit que je suis resté à mon poste hors de mes horaires de travail pour rédiger ce petit mot ? Ils savent que je suis fonctionnaire. Autant leur dire que j'ai été enlevé par des extraterrestres, ils y croiraient davantage.
Bref. Vous connaissez la chanson : veuillez trouver ci-joint patati, patata, et tout ce qui vous permettra d'aborder la semaine prochaine avec la sérénité de qui en a d'ores et déjà une vue d'ensemble.
Vous souhaitant un excellent week-end (et de l'emmental, aussi, parce que ça ne mange pas de pain) (encore qu'on puisse manger du pain avec l'emmental, bien sûr, nous sommes dans un pays libre).
Bien cordialement avec des paillettes,
--
Le secrétaire de direction
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