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Boulets et giboulées

 Où la météo, c'est vraiment plus trop ça.


Bonsoir à tous,


Avoir la tête dans les nuages, c'est beau. Tout de suite, on pense "Petit Prince", on pense "innocence", on pense "tout-sauf-boulot".

Avoir la tête dans les orages, c'est moins beau. On pense alors "remboursez-nous notre mois de juin !", "fichu réchauffement climatique !", "si seulement je n'avais pas troué la couche d'ozone !" (ou plus probablement : "qui a laissé chanter Christophe Maé ?").


Manque de chance pour vous, le semainier et les orages ont de nombreux points communs.

Déjà, ils ont une fâcheuse tendance à tomber sitôt que vous êtes en week-end.


Ensuite, comme les orages, un semainier chasse l'autre.

Ne parlons pas du fait qu'en période de conseil de classe, pour certains, ce sont les grandes eaux, la grise mine, le tonnerre qui gronde sous le sourire humide - pour ne pas dire l'alerte orange, avec cette phrase fameuse qu'on entend trop souvent (je viens de l'improviser, mais chut !) : "Plus de travail ! Plus de pluie ! Ô rage, je n'en puis plus !"  (à répéter très vite soixante fois d'affilée, en cas de grand désoeuvrement ou de troubles obsessionnels compulsifs).

Vous souhaitant de belles éclaircies (et pas trop de conseils de classe, donc),



Bien cordialement,

--

Le secrétaire de direction

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