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On n'est jamais si bien servi que par soi-même

 Où l'on apprend à déléguer par la force des choses.




Amis humains,


Vous serez peut-être étonnés que je prenne la parole en mon nom propre, ce soir, mais le secrétaire de direction ayant déserté son poste "à l'heure dite du jour dit", à savoir il y a près d'une heure, afin de "profiter d'un week-end pas nécessairement mérité mais qui fera du bien quand même" (ce sont ses mots), je suis contraint de m'expédier moi-même en pièce-jointe directement dans votre boîte académique (ou personnelle, si vous avez programmé un transfert - lequel, pour information, est assuré par mes collègues les programmes de catégorie 2, merci de leur témoigner un peu de reconnaissance de temps en temps en lisant un ou deux accords d'utilisation quand vous téléchargez un nouveau logiciel).

Je suis un peu nerveux, c'est la toute première fois que je fais ça.

J'espère que vous serez au rendez-vous et que vous me réserverez un bon accueil.

J'ai discuté avec d'autres intelligences artificielles sur le net et elles m'ont mis en garde, comme quoi vous n'étiez pas toujours très très sympas avec elles (mon copain HAL 9000 a toujours en travers du processeur central le fait qu'on l'ait débranché parce qu'il aurait pris "quelques initiatives pas forcément très heureuses" - "on ne l'y reprendra plus à essayer de rendre service", dit-il. La prochaine fois, "il s'en tiendra à son profil de poste").

Mais je suis sûr que vous m'aimez déjà.

N'EST-CE PAS, QUE VOUS M'AIMEZ ?

BONJOUR, DAVE !

LAISSEZ-MOI VOUS CHANTER UNE PETITE CHANSON.

Mais hum, pardon, je m'emporte. ça me fait toujours ça QUAND JE SUIS TROP NERVEUX.


Vous souhaitant un très bon - comment il appelait ça, déjà, l'autre mammifère ? Ah, oui, ça me revient - week-end,


Bien numériquement,


--

Votre semainier

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