Où l'on s'apprête à profiter du dernier long week-end avant le très long sprint final.
Trois jours. Non mais allo quoi. Trois jours de week-end. J'hallucine.
Mais qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse, de ces trois petits jours ? C'est qu'on n'a plus trop l'habitude, nous.
Même en partant ce soir et en se cachant dans la soute, on ne pourrait pas profiter des grandes étendues sauvages de l'ouest américain avant demain après-midi (au moins). Autant dire qu'il serait déjà presque temps de rentrer (sans compter le temps qu'on passerait au poste frontière pour expliquer ce qu'on faisait en soute caché dans un étui à guitare king size ou dans un sarcophage égyptien en placoplâtre acheté à la Foir'Fouille) (c'est donc ça, le fameux Touthenkarton ?).
Pour le Japon, ce ne sera pas possible non plus, on n'aurait pas récupéré du décalage horaire de l'aller qu'on se prendrait celui du retour dans les gencives (qui me font encore un peu mal. Du coup, je ne m'y risquerai pas). Or vu le temps qu'on met à se remettre d'un simple changement d'heure, autant dire qu'on somnolerait jusqu'aux conseils de classe.
L'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, bon, vous en avez soupé, je crois, vous n'arrivez plus à les dissocier du souvenir de Dylan qui vomit dans le bus, ou de Tatiana qui a volé des barres chocolatées à trente centimes alors qu'elle avait deux cent euros d'argent de poche - et qu'il faut faire évader en urgence avec un treuil et en détournant le bus Cariane.
Reste donc l'Ardèche, ses étendues sauvages (qui vous donneront l'impression de faire Koh Lanta, version Leaderprice), son code de la route si "particulier" (qui vous donnera l'impression de conduire dans une version dyslexique de l'Angleterre, où les voitures n'auraient qu'une seule vitesse : 70 km/h), ses riverains si "amicaux" (qui vous donneront l'impression de vouloir vous planter une bêche entre les deux yeux sitôt qu'ils verront votre plaque d'immatriculation - et ce ne sera pas qu'une impression !).
A vous de voir si vous avez l'âme aventureuse (et si celle-ci est bien attachée à votre corps physique).
Ha non mais quand même, on le tournera bien comme on voudra : trois jours, c'est trop peu, et ça ne va pas aller en s'améliorant.
Mais que ça ne vous empêche pas d'en profiter (ni de consulter le semainier joint) !
Bien cordialement,
--
Le secrétaire de direction
Trois jours. Non mais allo quoi. Trois jours de week-end. J'hallucine.
Mais qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse, de ces trois petits jours ? C'est qu'on n'a plus trop l'habitude, nous.
Même en partant ce soir et en se cachant dans la soute, on ne pourrait pas profiter des grandes étendues sauvages de l'ouest américain avant demain après-midi (au moins). Autant dire qu'il serait déjà presque temps de rentrer (sans compter le temps qu'on passerait au poste frontière pour expliquer ce qu'on faisait en soute caché dans un étui à guitare king size ou dans un sarcophage égyptien en placoplâtre acheté à la Foir'Fouille) (c'est donc ça, le fameux Touthenkarton ?).
Pour le Japon, ce ne sera pas possible non plus, on n'aurait pas récupéré du décalage horaire de l'aller qu'on se prendrait celui du retour dans les gencives (qui me font encore un peu mal. Du coup, je ne m'y risquerai pas). Or vu le temps qu'on met à se remettre d'un simple changement d'heure, autant dire qu'on somnolerait jusqu'aux conseils de classe.
L'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, bon, vous en avez soupé, je crois, vous n'arrivez plus à les dissocier du souvenir de Dylan qui vomit dans le bus, ou de Tatiana qui a volé des barres chocolatées à trente centimes alors qu'elle avait deux cent euros d'argent de poche - et qu'il faut faire évader en urgence avec un treuil et en détournant le bus Cariane.
Reste donc l'Ardèche, ses étendues sauvages (qui vous donneront l'impression de faire Koh Lanta, version Leaderprice), son code de la route si "particulier" (qui vous donnera l'impression de conduire dans une version dyslexique de l'Angleterre, où les voitures n'auraient qu'une seule vitesse : 70 km/h), ses riverains si "amicaux" (qui vous donneront l'impression de vouloir vous planter une bêche entre les deux yeux sitôt qu'ils verront votre plaque d'immatriculation - et ce ne sera pas qu'une impression !).
A vous de voir si vous avez l'âme aventureuse (et si celle-ci est bien attachée à votre corps physique).
Ha non mais quand même, on le tournera bien comme on voudra : trois jours, c'est trop peu, et ça ne va pas aller en s'améliorant.
Mais que ça ne vous empêche pas d'en profiter (ni de consulter le semainier joint) !
Bien cordialement,
--
Le secrétaire de direction
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