Bonsoir à tous,
Ce soir, le semainier s'excuse.
Comme chaque semaine, il était venu accompagné (d'une petite missive sympa, en l'occurrence) mais il n'avait pas bien lu le carton d'invitation : soirée privée, venir seul, le homard coûte cher.
Du coup, sa malheureuse partenaire attend sur le pas de la porte qu'il lui appelle un taxi et lui, goujat comme pas deux (la réunion de lutte contre le sexisme de vendredi, c'est de sa faute à lui !), il est déjà entré dans votre boîte-mail pour y clubber comme un malade (comme disent les jeunes. A priori, c'est un peu la version moderne de nos surboums et nos "grands bals du festival de la saucisse" d'antan).
Il a mis son smoking vintage, sa chemise à jabot, ses chaussures vernies des grandes occasions (meetings syndicaux, concerts de Chimène Badi, courses à Lidl), il ne va pas laisser une gourgandine lui gâcher son plaisir.
En plus il adore le homard, surtout quand c'est les autres qui paient.
Je suis donc au regret de vous annoncer que vous n'aurez rien d'amusant à lire ce soir.
Sauf si vous êtes du genre à éclater de rire à la vue d'un planning de conseils de classe.
Et puis quoi ? ça peut arriver, hein !
Nous n'avons pas tous la même définition de l'humour non plus !
Vous souhaitant un week-end open bar, mais avec modération (sauf si on parle du poisson, évidemment. Mais je me comprends - et le vendredi soir, je dois bien être le seul),
Bien cordialement,
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Le secrétaire de direction
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