Accéder au contenu principal

Fausse Alerte


Bonsoir à tous,


Et désolé de m'être endormi cet après-midi sur le bouton de l'alarme incendie. J'étais en train de lire la dernière circulaire rectorale à la mode quand soudain : le trou noir.


La minute d'après, il y avait ce son lancinant qui vrillait mes tympans, on aurait dit du Jul ou du Ophélie Winter, c'était insupportable, alors je n'ai écouté que mon courage et  j'ai couru jusqu'au bar de Portes-lès-Valence pour me mettre à l'abri devant un verre de Gin Tonic.


Par mesure de prudence, j'ai attendu là-bas deux ou trois heures, histoire d'être sûr que la situation serait rentrée dans l'ordre et qu'il n'y aurait plus de danger à mon retour.


Et pour finir d'évacuer le stress, j'ai repris deux Gin Tonic.

Je reviens donc tout juste, pile à temps pour vous envoyer le semainier ci-joint - et je remercie vivement mon partenaire le correcteur d'horthaugrpahe de corriger tous les mots que je tape n'importe comment (pour une raison que je ne m'explique pas. Un peu de stress résiduel, sans doute).


Je vous laisse en prendre connaissance et je m'en retourne chez moi, parce que mine de rien, il fait soif !


Moralité : il faut que j'arrête de m'endormir n'importe où quand je suis sur mon lieu de travail. Après ça dérange tout le monde. Non, si le service Intendance pouvait juste m'installer un hamac au dessus de mon bureau, ainsi qu'un mini-bar, ce serait dans l'intérêt de tout le monde.



Vous souhaitant un week-end pas trop arrosé (au moins en termes de météo),



-- 
 
Le secrétaire de direction

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Inclusion un point c'est tout

Où l'on reprend un peu la plume après quelques défections et messages paresseux, pour remettre les points à leur juste place, à savoi r : sur les i.   Bonsoir à tous, Au risque de vous choquer et en complément du planning ci-joint, figurez-vous qu'en 2024, aussi ubuesque que cela paraisse, il y a encore des gens qui utilisent l'écriture inclusive. Je sais. Moi aussi, ça m'a surpris, quand j'ai lu cette semaine " chef.fe.s " dans un mail rectoral, avant de courir me laver les yeux au gel hydroalcoolique (ça tombe bien, il en reste plein) (par contre, je comprends maintenant pourquoi mes parents m'ont appris que ce n'est pas bien de se rincer l’œil. En tout cas, je confirme que c'est très douloureux). Innocemment, quand les gourous de la socio ont lancé la mouvance pour se détendre entre deux ventes pyramidales (et sur le même principe), je m'étais dit : " bon, ok, c&#

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris