Accéder au contenu principal

C'était pas l'Pied


Où l'on est de retour après deux semaines d'arrêt passées à jouer à Bloodstained sur PS4 le pied en l'air.


Bonjour à tous,


Non, vous ne rêvez pas, je suis bel et bien de retour. Si vous rêviez, je serais de retour, certes, mais je ressemblerais à George Clooney - plutôt qu'à George tout court.


Il se trouve que mercredi soir, à ma grande consternation, j'ai réalisé que j'avais mal compris le calendrier rectoral et que mes vacances ne tombaient pas le mardi 18 juin, comme je l'imaginais, mais bien le vendredi 12 juillet au soir.


Confus d'avoir commis une telle erreur et fort mari ("mari à tout prix", même, selon l'expression consacrée), je suis discrètement revenu à mon poste hier matin pour y reprendre mon travail où je l'avais laissé, à savoir : finaliser un tableau Excel commencé le 8 septembre, auquel je consacre tout mon temps depuis lors (lequel s'intitule sobrement : "année scolaire 2018-2019 : projections et perspectives d'organisation").

Très déçu de constater que le collège tient toujours debout malgré mon absence, mais plutôt soulagé de m'apercevoir que personne n'a remarqué mon absence (je n'aurais pas de retenues sur salaire, ouf), je fais contre mauvaise fortune bon coeur et vous envoie ci-joint le dernier semainier de la saison.

Un semainier qui sera bienvenu en ces temps caniculaires, puisque son contenu a de quoi glacer les âmes les moins frileuses (et toutes celles qui avaient réservé des billets d'avion pour ce soir).



Vous souhaitant un très bon week-end, et si possible des températures plus adaptées à notre biosphère qu'à celle de Pluton (la planète, hein, pas le Dieu Grec) (encore que !).



Bien cordialement,

--

Le secrétaire de direction

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Inclusion un point c'est tout

Où l'on reprend un peu la plume après quelques défections et messages paresseux, pour remettre les points à leur juste place, à savoi r : sur les i.   Bonsoir à tous, Au risque de vous choquer et en complément du planning ci-joint, figurez-vous qu'en 2024, aussi ubuesque que cela paraisse, il y a encore des gens qui utilisent l'écriture inclusive. Je sais. Moi aussi, ça m'a surpris, quand j'ai lu cette semaine " chef.fe.s " dans un mail rectoral, avant de courir me laver les yeux au gel hydroalcoolique (ça tombe bien, il en reste plein) (par contre, je comprends maintenant pourquoi mes parents m'ont appris que ce n'est pas bien de se rincer l’œil. En tout cas, je confirme que c'est très douloureux). Innocemment, quand les gourous de la socio ont lancé la mouvance pour se détendre entre deux ventes pyramidales (et sur le même principe), je m'étais dit : " bon, ok, c&#

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris