Accéder au contenu principal

Après l'heure, c'est plus l'heure

A l'attention de la laborantine, suite à la réception tardive d'un colis pour elle :


 (17h12)


Commande réceptionnée à 17h10

Par conséquent, tu as intérêt à être dans mon bureau à 17h15 dernier délais sinon je balance tout au Rhône !



(17h20)



Bon ben il est 17h19, tu n'es pas venue, je suis très déçu.
Si tu cherches tes cartons, à l'heure qu'il est, ils doivent flotter du côté d'Aix en Provence.

Si tu prends la voiture tout de suite, tu dois pouvoir les intercepter avant qu'ils atteignent le port de Marseille...


Bonne chance.



(Le lendemain, en réponse au  mail de l'intéressée, proposant pour se faire pardonner de vendre ladite commande et de partager les bénéfices)


Mauvaise nouvelle.

J'étais prêt à entrer dans ta combine, et puis j'ai reçu un appel des autorités portuaires de Marseille. Ils sont en panique, là, ils ne savent pas trop comment gérer l'attaque du squelette de rat géant cracheur de feu que tu avais commandé pour tes expériences vaudou. 

Le bilan est déjà lourd : il a détruit deux Kebab House et un Mondial Literie (dont on sait qu'ils comptent parmi les haut lieux culturels de la cité Phocéenne).
Par conséquent, tous les dégâts seront déduis de tes futures fiches de paie et ta licence de Vaudou va t'être retirée.

Désolé.
J.
 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Inclusion un point c'est tout

Où l'on reprend un peu la plume après quelques défections et messages paresseux, pour remettre les points à leur juste place, à savoi r : sur les i.   Bonsoir à tous, Au risque de vous choquer et en complément du planning ci-joint, figurez-vous qu'en 2024, aussi ubuesque que cela paraisse, il y a encore des gens qui utilisent l'écriture inclusive. Je sais. Moi aussi, ça m'a surpris, quand j'ai lu cette semaine " chef.fe.s " dans un mail rectoral, avant de courir me laver les yeux au gel hydroalcoolique (ça tombe bien, il en reste plein) (par contre, je comprends maintenant pourquoi mes parents m'ont appris que ce n'est pas bien de se rincer l’œil. En tout cas, je confirme que c'est très douloureux). Innocemment, quand les gourous de la socio ont lancé la mouvance pour se détendre entre deux ventes pyramidales (et sur le même principe), je m'étais dit : " bon, ok, c&#

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris