Le mot-défi de la semaine : "Guillaume de Baskerville". Ce qui confirme mes soupçons : le CPE me hait.
Bonsoir à tous - ou bonjour, ou bon après-midi, ou bon Noël, ou Joyeux Thanksgiving, de toutes façons, qu'est-ce que ça change ?
Nous sommes en week-end et c'est tout ce qui compte.
Comme l'écrivait à juste titre le Barde, Jean-Kevin-William-Shakespeare de son prénom :
"Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons rose, par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon".
ça vaut aussi (voire plus !) dans le cas qui nous occupe, ledit week-end pouvant même s'appeler taxe foncière ou fosse sceptique que nous n'en profiterions pas moins.
Alors oui, bien sûr, on ne le sait que trop bien (ou bien on le saura en consultant le semainier ci-joint), il vous faudra aussi corriger des copies et vous préparer mentalement à monter sur le ring des conseils de classe, c'est le fardeau secret qui pèse sur vos épaules - car l'existence du prof est quasi-monacale, nul ne l'ignore (si ce n'est, peut-être, les journalistes de BFMTV, qui pensent que vous jouez ailiers droits pour le Qatar).
Seulement rassurez-vous, ça n'a rien d'une fatalité !
On peut très bien vivre en ecclésiastique et avoir du charisme - et même du chien, tenez, pensez à ce bon vieux Guillaume de Baskerville !
Jamais aux abois, toujours prêt à rire, jamais mal au dos - car il a pris soin de ses lombaires tôt. L'écho de sa sagesse résonne encore dans les alcôves et les sites littéraires :
"Les rats encore plus que les savants raffolent des parchemins", écrivait-il en son temps ; et si, comme nous le mentionnions plus haut, le nom de la rose importe peu, peut-être l'adage vaut-il aussi pour le semainier joint ?
Voilà une perspective qui laisse rongeur.
Vous souhaitant un week-end sans tonsure,
Bien cordialement,
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Le secrétaire de direction
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