Où le grand classique du "répondre à tous" (tradition bien connue de toutes celles et ceux qui ont un jour occupé un poste administratif) encombre les boîtes-mail de l'académie depuis près de quatre jours, à grands renforts de "Merci de nous retirer de cette liste de diffusion, je reçois trop de mails, c'est insupportable", et où il faut bien que quelqu'un ramène ce beau monde à la raison. Ou presque.
Bonjour à tous,
Merci de nous LAISSER dans la liste de diffusion, sans ça je m'ennuie toute la journée.
Car je travaille en collège et comme
nous sommes sur-dotés en personnel, je suis
contraint de classer mes trombones par ordre alphabétique - et
donc d'abord de les nommer tous un par un, puis de séparer les
trombones filles des trombones garçons pour éviter que
Jean-Gontrand drague Marie-Loana.
Ceci étant, avant que cet échange de
mail ne tourne à la guerre civile et qu'on ne fasse la une sur
BFMTV (je vous laisse imaginer les gros titres), j'en profite pour
transmettre trois infos utiles à la cantonade :
1) Au niveau récepteurs, Il n'est pas
possible de retirer une adresse spécifique d'une liste de
diffusion. Inutile, donc, de sur-saturer nos boîtes avec des
demandes individuelles, qui ne font paradoxalement
qu'entretenir le mécontentement général. Sinon on y sera encore au
prochain confinement. Le mieux à faire, dans ces cas-là, c'est de
se munir d'un saut de pop corn et d'attendre que ça passe (sauf si
on est un adepte du mouvement perpétuel).
2) Contrairement à ce qu'affirmait un
participant un peu plus tôt ce matin, il y a un moyen tout
simple de supprimer tous les collèges de cette diffusion :
en retirant l'adresse <Tous> de la liste d'expédition.
Comme quoi notre organisation n'est pas si "descendante"
que ça dès lors qu'on y met un peu de bonne volonté.
3) Chacun d'entre nous a la
possibilité de créer sa propre liste de diffusion : c'est
facile, pas cher et ça peut rapporter gros. Ou au moins : rendre
service, à l'occasion. Par conséquent, les directrices et
directeurs à qui cet échange est profitable peuvent tout à fait
profiter de cette occasion pour en constituer une de leur cru et
poursuivre leurs discussions en toute sérénité, sans risquer de
finir dans le goudron et les plumes.
Sur ces bonnes paroles pleine d'une
sagesse somme toute très relative, mais frappée au coin du bon
sens (ou du moins, je me plais à le croire - ce qui tombe plutôt
bien, vu que je ne plais à personne d'autre), je vous laisse, il
faut que je sépare ENCORE Jean-Gontrand et Marie-Loana. A priori,
le Printemps, chez les trombones, ça tombe en septembre.
Vous souhaitant à tous une bonne
journée,
--
Le secrétaire de direction
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