Accéder au contenu principal

Sans Etiquettes

Où on en est à la troisième édition d'étiquettes à coller dans le carnet pour les codes des tablettes destinées aux élèves.

 

 

Cher professeur principal du collège Jean Roucas,


Ne distribue SURTOUT pas les étiquettes de codes tablettes que tu as trouvés dans ton casier hier matin !

Sinon, voilà ce qui va se passer :

Tes sourcils vont commencer par se froncer très fort quand tu t'apercevras que les techniciens du Conseil Départemental n'ont pas été fichus de classer les noms par ordre alphabétique, vu qu'ils sont depuis longtemps passé en binaire et qu'ils ont été remplacés par des robots. 

Après quoi tes narines vont se dilater lorsque tu te rendras compte qu'il manque des noms dans la liste. 

Les élèves commenceront alors à s'agiter pour rien et tu en lanceras un ou deux par la fenêtre pour faire un exemple. 

 Seulement voilà ! 

A force de mâcher leur cols de chemises, dans un proche avenir, ces deux élèves choisis aléatoirement étaient destinés à découvrir la formule qui permettrait de mettre fin à la faim dans le monde, à base de fibres de textiles et de cuir bouilli !  

Mais ce n'est pas tout !

La suite ici :




Bref, tout ça pour dire que je vous ai re-remis une nouvelle liste d'étiquettes dans votre casier, avec cette fois-ci tous les noms et dans le bon ordre.

S'il y a un encore un problème après ça, je vous jure,  je me barre !


Vous souhaitant une bonne soirée, et avec mes excuses pour tous ces ordres et contre-ordres,


Bien cordialement,

-- 
 
Le secrétaire de direction

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Inclusion un point c'est tout

Où l'on reprend un peu la plume après quelques défections et messages paresseux, pour remettre les points à leur juste place, à savoi r : sur les i.   Bonsoir à tous, Au risque de vous choquer et en complément du planning ci-joint, figurez-vous qu'en 2024, aussi ubuesque que cela paraisse, il y a encore des gens qui utilisent l'écriture inclusive. Je sais. Moi aussi, ça m'a surpris, quand j'ai lu cette semaine " chef.fe.s " dans un mail rectoral, avant de courir me laver les yeux au gel hydroalcoolique (ça tombe bien, il en reste plein) (par contre, je comprends maintenant pourquoi mes parents m'ont appris que ce n'est pas bien de se rincer l’œil. En tout cas, je confirme que c'est très douloureux). Innocemment, quand les gourous de la socio ont lancé la mouvance pour se détendre entre deux ventes pyramidales (et sur le même principe), je m'étais dit : " bon, ok, c&#

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris