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N'oubliez pas les paroles

Où vraiment, vraiment, on est trop fatigué pour travailler. Et en plus il fait froid. 
 
 
 
Bonsoir à tous,


Cette semaine, faute d'inspiration - et d'être dans mon assiette (or comme dit le proverbe, et malgré les protestations d'Anthony Hopkins : "mieux vaut être dans son assiette que dans l'assiette des autres"), je vous transmets ci-joint le planning de la semaine prochaine, auquel j'ajouterai néanmoins quelques précieux conseils, qui vous permettront à coup sûr de l'aborder en toute sérénité.
Et comme nos temps respectifs sont précieux, pour une fois, je vous la fais courte :

(Doudoudoudou Doudoudou Doudoudou Doudoudoudou Doudoudou Doudoudou)

Viens
Comme tu es, comme tu fus,
Comme je voudrais que tu sois
En ami,
En ami,
En ennemi de longue date (de lonnnnngue da-a-a-teuuuuh !!).

Prends ton temps, dépêche-toi,
C'est ton choix, ne manque pas l'heure
Repose-toi, en ami
En souvenir du temps passé (temps passéééééé-éééé-ééé-euuuuh !).

Voilà. je crois que l'essentiel y est. C'est clair, c'est concis, c'est limpide (comme une circulaire rectorale, on ne se refait pas). Avec tout ça, si vous n'êtes pas prêts à rempiler pour une semaine de plus, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Et oui, absolument, il y a une vanne dans ces vers trop peu rimés, quand même, j'ai une légende à entretenir : c'est peut-être même ma vanne la plus sophistiquée, la plus subtile et la plus lamentable, c'est dire si j'en suis fier.  Vous avez quarante huit heures pour l'identifier. Je veux vos réponses à bulletin secret dans la boîte du collège lundi matin.

Vous souhaitant un week-end au septième ciel (mais en sanskrit, forcément),

Bien cordialement,

-- 
 
Le secrétaire de direction

 

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