Où le thermomètre s'emballe tout à coup.
Je ne sais pas pour vous mais moi, avec ces températures, je me
sens mou - plus mou que d'habitude, c'est dire si je suis chaud
pour les J.O. de la fonction publique, catégorie sot à la perche
-, alors je fais comme Salvador Dali et plutôt que de me friser la
moustache, je joue la montre. Molle, comme de juste. De sorte que
ce n'est plus de la paresse mais une performance artistique, comme
disent les gens qui n'ont pas de talent mais un carnet d'adresse
fourni, dès qu'ils empilent trois sachets de nouilles sur un
pylône de marbre.
Mais las ! N'allumez pas encore la clim', c'est mauvais pour les
bronches ! Le planning ci-joint devrait suffire à vous rafraîchir,
sans doute même à vous refroidir, peut-être même à vous congeler,
au risque de vous coller le chaud et froid du siècle et de
m'obliger dès lundi à saisir tout un carton d'arrêts-maladie
(frôlant ainsi moi-même le burn out - vous qui me donnez du
travail, n'avez-vous point de honte ?). Pour vous dire, la
dernière personne a avoir ouvert cette pièce jointe, c'est votre
point d'indice. Lequel travaille depuis chez Hagen Dazs, tout
entier enrobé de petits copeaux de myrtille (ou du moins : de
vagues petits trucs mous vendus comme tels) (comment je sais
qu'ils sont mous, me demanderez-vous ? Parce qu'ils ont a peu près
la même consistance que moi à cette heure-ci, ça ne trompe pas).
Pour écarter tout risque de choc thermique, je ne saurais trop
vous conseiller d'ouvrir la pièce jointe en regardant un film avec
Alice Sapritch ou à la patinoire, on n'est jamais trop prudent.
Vous pouvez aussi le basculer directement dans la corbeille de
votre ordinateur (ce qui s'appelle "jeter un froid").
Si vous ignorez mes avertissements, ne venez pas vous plaindre
ensuite : je vous aurai prévenu, je pourrais toujours me regarder
dans la glace (une Macaronade de la Place des Clercs,
vraisemblablement).
Vous souhaitant un week-end caliente, mais dans la limite des températures supportables pour l'être humain ("pour quelques années encore", selon les climatologues, "mais plus tant que ça"),
Bien cordialement,
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