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Qu'eeeeest-ceeeeee tuuuu-veuuuuux ?

 Où clairement, la fatigue de la fin d'année commence à se faire sentir... pour le coup, c'est VRAIMENT n'importe quoi, et pas dans le bon sens du terme (s'il en a un).


Quoi ? !

Qu'est-ce que vous attendez, encore ?

Pourquoi vous me fixez tous, là, avec vos yeux de merlan frit par le cuistot de la cantine en personne (poisson certifié viande française issu de l'agriculture biologique, élevé au bon grain des Landes par des derviches tourneurs, conformément aux directives du Conseil Départemental)  ?

Vous êtes venus pour quoi ?

Pour le planning ci-joint ?

A d'autres !

Je sais bien que personne ne le lit plus depuis juillet 1974. Il pleuvait, ce jour-là. J'ai mes sources (Cristalline et le Mont Gerbier des Joncs, principalement, mais ça reste entre nous...)...

Non, vous êtes là pour le message d'accompagnement ! Je le lis dans vos yeux (qui me lisent en retour, merci à eux... ) !

Avec le retour des beaux jours (bien qu'un peu capricieux, comme le sont toutes les belles personnes) (c'est plus facile d'être capricieux quand il suffit de battre des cils pour avoir une nouvelle voiture) (maintenant, accessoirement on sait pourquoi je roule en Safrane...), est-ce qu'il n'y a pas un moment où vous vous êtes dit que j'avais peut-être autre chose à faire que d'écrire des âneries  pour vous arracher un sourire de fin de semaine ? Mmmh ?

Vous avez vu le temps qu'il fait dehors ?

Vous les entendez, les mouettes ?

Bon, ok, d'accord, c'est peut-être pas des mouettes, c'est peut-être juste des élèves à la voix haut perchée, à l'exact opposé de leurs moyennes, mais il n'empêche.

La nature m'appelle, et je m'en voudrais de lui mettre un râteau (m'appelle, râteau, humour de professionnel RTL) !

J'ai mieux à faire que de rester planté devant l'ordinateur (oui, bon, personne n'y croit, je sais. Un peu de science fiction ne fait... jamais de mal. Mais ça... peux-tu seulement le comprendre ?) !

Moi aussi, je veux courir dans la campagne et me rouler dans le foin !

Sauf que le foin, ça pique, ça gratte, ça vous griffe dans le dos (ils se gardent bien de le dire, ça, dans les films !), et puis c'est bourré de petites bêtes, alors changement de programme, il me faut un plan B.

Je veux paresser sous les arbres, leurs branches en parasol, leurs racines en bancs de fortune, un bon livre à la main (si tant est qu'on en publie encore, mais qui sait ? Sur un malentendu ?).

Sauf que les arbres, aux dernières nouvelles, j'y suis allergique, alors bon... il me faut un plan... euuuuhh... c'est quoi, déjà, le chiffre, après B ? !

Oh et puis zut ! Qu'importe le socle commun de connaissances !

Je veux aller à la plage pour emplir mes poumons d'un bon air iodé qui sent le churros et la crème auto-bronzante, et m'ennuyer sévère vu qu'il n'y a rien à faire à part nager en rond en s'éloignant pas trop par peur des gros poissons ! (Ha ! Un Kraken ! Ouf, non ! CC4est un allemand en surpoids !).

Sauf que je n'ai pas de masque assortis à mon caleçon de bain Iron Man.

Je veux danser le jerk sur de la musique pop !

Sauf que j'ai le sens du rythme de la tectonik, oui... mais des plaques (mes déhanchés à moi se mesurent à l'échelle géologique).

Je veux des paillettes dans ma vie, tu m'entends, Kévin ? !

Ha ben non, tu m'entends pas, Jul t'a bousillé les tympans, c'est ballot.

Bref, je veux être en week-end !

Alors j'y vais.

Vous restez là si vous voulez.

Pensez juste bien à fermer la porte en sortant.


Vous souhaitant un week-end ensoleillé, contre l'avis de la météo,

-- 
 
Le secrétaire de direction

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