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T'es pas Toi quand t'as faim - Edition Director's Cut

Où l'affaire du Snickers coincé (The Snickers in the Shell, l'appelle-t-on chez les initiés - cf. T'es pas toi quand t'as faim 1 et 2) n'en finit plus de rebondir, à mes risques et périls intestinaux, et où ça tombe plutôt bien parce que je n'ai ni l'inspiration, ni le temps de faire plus sophistiqué...

 

Bonsoir à tous,

Avant toute chose, pour rassurer les deux ou trois personnes qui s'intéressent encore à lui depuis que son jeune collègue est devenu le mâle alpha du bureau (au terme d'un combat initiatique mémorable, dont vous pouvez revoir les meilleurs moments dans vidéogag) : le secrétaire de direction va mieux. Il devrait être de retour parmi nous d'ici quelques jours, "frais et dispo" (ou, pour être plus juste, aux dires de son médecin : "tiède et vaguement disposé à vous imprimer des trucs". Ce qui représente néanmoins un gros progrès par rapport à son état habituel - ce dont vous pourrez tous attester avec entrain).

Rappelons qu'il avait dû être admis d'urgence en centre de désintoxication Willy Wonka de Ploutarboeuf, après que l'un de vous (dont l'identité n'a pas pu être déterminée) a jugé bon de cacher plusieurs Snickers dans son espace de travail (véridique. Mention spéciale à celui qui était caché DANS le bac à papier de son imprimante, au passage, c'était du grand art - le nappage cacaoté a même rendu certaines circulaires plus digestes, malgré l'arrière-goût d'encre Epson) (on s'y fait).

Notons que l'intéressé avait également développé des troubles obsessionnels compulsifs à force de chercher d'autres éventuels Snickers dans ses tiroirs, quand les premiers effets du manque ont commencé à se faire sentir (dix minutes après l'ingestion du dernier qu'il a su trouver).

"Je ne l'ai jamais vu s'activer autant de toute ma carrière", confie Monsieur le Principal, qui était jusqu'alors fermement convaincu "que les jambes et les bras de l'intéressé n'étaient pas articulés, un peu comme ceux des Big Jim d'antan, mais en version plus Big que Jim". Il ajoute qu'il a eu "une sacrée frayeur" en le voyant s'animer soudain devant ses yeux "comme la petite poupée du film Chucky, là. Vous savez. Celle qui ressemble à un élève de 5ème, mais en plus sympathique".

Heureusement pour notre secrétaire de direction préféré (vu qu'on n'en a pas d'autre) : c'est du passé, tout ça, il est guéri, il ne touche plus à ce genre de ******* [Censuré] (nous assure-t-il, en faisant discrètement disparaître dans sa poche l'emballage d'un Bounty).

Aussi son état de santé s'améliore-t-il de jour en jour : il a cessé de sécréter ses propres cacahuètes, et le sang dans ses veines n'est plus composé qu'à 25% de sucre, et à 8% d'huile de palme, ce qui le rend ENFIN moins dangereux pour Dracula que de s'envoyer un pot de Nutella à la paille.

Aussi vous prions-nous de ne plus nourrir l'animal, ou seulement en cachette quand les autorités rectorales ont le dos tourné.

En échange de votre collaboration, nous vous transférons ci-joint le planning de la semaine prochaine, 100% garanti sans trace de Snickers à l'intérieur (je crois).

Quant à celui ou celle d'entre vous qui a déposé ces barres chocolatées dans son bureau, qu'il ou elle se le tienne pour dit :

Bien cordialement, et avec un indice nutriscore D,

 

--

 

Le secrétaire de direction intérimaire 

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