Où la réception d'un mail matinal au contenu problématique m'amène à m'emparer de ma plus belle plume pour écrire au Rectorat.
Madame, Monsieur,
Par courrier postal en date du 28 septembre, nous vous avons transmis le dossier de candidature APEEP de Monsieur Flanfignon Jérôme, professeur de Sciences Physiques rattaché administrativement à notre établissement (une joie ineffable pour ma personne et une constante source de satisfactions professionnelles).
Ledit Monsieur Flanfignon(qui ne manque pas d'humour, même s'il n'en est pas forcément toujours conscient) m'écrit ce matin pour me demander de vous relancer en vous disant qu'il lui faut ce document pour demain au plus tard (rires), car il doit le renvoyer vendredi à l'APEEP (re-rires). Sachant qu'il nous l'a fait initialement parvenir le 23 septembre, non signé de sa main, et qu'il lui a fallu au moins deux jours pour nous fournir cette simple signature, si vous pouvez me l'envoyer pour avant-hier, ce serait encore mieux. Quelques euros et une barre chocolatée en prime seraient un +.
Donc voilà, je vous transmets le message parce que c'est mon
boulot, en n'en pensant pas moins parce que je reste un être
humain et, parce que je suis un cas désespéré, je vous joins
même une version numérique de ce document (rempli en dépit du
bon sens : en p.2, vous pourrez constater que l'intéressé est en
couple avec lui-même, ce qui ne sera pas forcément pratique le
jour du divorce), au cas où vous pourriez accomplir un miracle
administratif avec. Après, à titre personnel, je ne vous cache
pas qu'effectivement, s'il pouvait obtenir sa précieuse
signature et partir LOIN, et VITE, je ne serais pas contre.
Vous en souhaitant bonne réception, et avec mes excuses pour les désagréments occasionnés,
Bien cordialement,
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