Accéder au contenu principal

A nos actes manquééééé-oooo-éééééé-oooo-ééé-ooo-éééééés !

Où il y a quelque chose de pourri au royaume du mailing groupé, et où on se trouve obligé de reprendre la plume un samedi matin. 


Bonjour à tous,

Vous avez failli l'attendre, et ne voyant rien arriver, dans votre coeur, un fol espoir est né : peut-être qu'on ne travaille pas la semaine prochaine ?! Mais vous n'y couperez pas : veuillez trouver ci-joint patati patata.
 
Quant au message d'accompagnement qui aurait dû venir avec (dont vous ne manquerez pas de constater l'absence, en dépit du fait que je sois resté au collège hier jusqu'à 18h30 presque rien que pour vos beaux yeux), c'est bête à dire mais à ce jour, j'ignore à qui je l'ai envoyé.
 
Mais je l'ai envoyé, ça, par contre, j'en suis sûr. Il était tard, j'étais fatigué, pas forcément dans mon assiette, j'ai cliqué, j'ai vérifié qu'il était parti, et sans me tracasser davantage, j'en ai fait autant à mon tour. Mais je n'ai pas vérifié quels en étaient les destinataires.
 
Ne voyant rien arriver hier soir dans ma propre boîte mail, j'ai d'abord craint de l'avoir transféré à la liste des gueu... de ceux qui n'ont pas exprimé le désir d'intégrer la liste de diffusion de l'éli... des gens comme nous, et d'avoir déclenché un nouvel incident diplomatique, mais dans la mesure où c'est grâce à l'un d'entre eux (parmi les meilleurs, et je l'en remercie) que je suis en mesure de vous transférer le planning malgré tout, et où il n'a vu passer chez lui qu'un seul mail sans fioritures, le mystère reste entier.

A ce stade, dans mon esprit, deux possibilités :

- Je l'ai envoyé au cabinet de la rectrice, auquel cas j'ai été ravi de travailler avec vous.

- J'ai utilisé le mot "abaya" dedans, et ait donc été censuré par les agents de surveillance de la messagerie rectorale (qui ne sont bien sûr qu'un mythe, ha ha ha, évidemment, hum !), auquel cas j'ai été ravi de travailler avec vous aussi.

Dans un cas comme dans l'autre, je vous souhaite une bonne continuation, et espère avoir le plaisir de vous croiser en ville un de ces jours.

Je serais installé devant le Monoprix avec un chien en peluche.

Bien cordialement,
 
--
 
Le secrétaire de Direction

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'Inclusion un point c'est tout

Où l'on reprend un peu la plume après quelques défections et messages paresseux, pour remettre les points à leur juste place, à savoi r : sur les i.   Bonsoir à tous, Au risque de vous choquer et en complément du planning ci-joint, figurez-vous qu'en 2024, aussi ubuesque que cela paraisse, il y a encore des gens qui utilisent l'écriture inclusive. Je sais. Moi aussi, ça m'a surpris, quand j'ai lu cette semaine " chef.fe.s " dans un mail rectoral, avant de courir me laver les yeux au gel hydroalcoolique (ça tombe bien, il en reste plein) (par contre, je comprends maintenant pourquoi mes parents m'ont appris que ce n'est pas bien de se rincer l’œil. En tout cas, je confirme que c'est très douloureux). Innocemment, quand les gourous de la socio ont lancé la mouvance pour se détendre entre deux ventes pyramidales (et sur le même principe), je m'étais dit : " bon, ok, c&#

It's the End of the Semainier as we know it (and I feel fine)

Où les conséquences (inattendues) du message de la semaine dernière nous contraignent à faire notre mea culpa et à mettre un terme à cette belle aventure. Bonsoir à tous, Comme attendu, vous trouverez ci-joint le planning (dense – mais sans les loups) de la semaine prochaine. Attention si vous prévoyez de l'imprimer : veillez à prévoir une ramette pleine et quatre cartouches de rechange (au moins). Et réservez un arpent de forêt Amazonienne pour parer à toute éventualité, tant qu'il en reste encore. * Concernant le message d'accompagnement, j'avais initialement prévu un briefing pour l'oral de DNB façon l' Ecole des Fans , avec une très belle imitation de Jacques Martin (y compris au niveau de l'abdomen), mais on a porté à mon attention cette semaine (à juste titre et avec beaucoup de bienveillance , c'était de circonstance) que les messages d'accompagnement en q

Coming Out

Où la triste actualité de ces dernières semaines a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase trop plein depuis longtemps, et où on troque l'humour contre le cri du coeur, quitte à se dévoiler plus qu'on ne le devrait.      Je me souviens d'Annecy, un autre, il y a longtemps. De la lumière, partout, surtout, du vert, du bleu, intenses, éblouissants, dans le ciel et la terre entre les montagnes et dans l'onde et sur le dos de l'herbe qui frissonne et les ronds qui clapotent en chœur parmi les vagues et le sillage des pédalos. Je m'y suis brûlé la rétine à force, brûlé les poumons d'inspirer trop fort, gavé de couchers de soleil jusqu'à vomir des arc-en-ciels. Je me souviens le vent. Je me souviens les voix, les rires sur les bateaux, ivres d'un éternel parfum de printemps couleur d'apéro en terrasse. Annecy, mes premières bouffées d'air. Mes premiers pleurs. Mes premiers cris