Où au nombre des objets trouvés, on repousse sans cesse les limites de l'originalité.
Bonjour à tous,
Monsieur le Gestionnaire est perplexe : on a reçu un livre. Qu'on
a vraisemblablement commandé, rendez-vous compte. Ce qui implique
que l'un d'entre nous au collège lit encore des livres en 2023.
PIRE ! Sans les télécharger illégalement ! Et alors attendez,
quand je dis "livre", je ne parle pas de ceux en cinq ou
six volumes avec des monsieurs torses nus en couverture, comme on
trouve à la loge, respectivement intitulés "passion brûlante",
"passion moite", "passion prends quand même ta
température on sait jamais", "passion houlà 39.2 toi tu
dois couver un truc", "passion t'as fais un test
anti-covid ?" et "passion en même temps ça aurait pu
être pire ça aurait pu être 49.3". Non, je parle d'un livre
SANS IMAGE, pas même une petite photo de coucher de soleil libre
de droits en couverture pour attirer le chaland, non ! Un truc qui
s'intitule, deux points ouvrez les guillemets et prenez une grande
inspiration mentale : "Les cellules buissonnières : l'enfant
dont la mère n'était pas née et autres folles histoires du
microchimérisme". Dans un établissement dont les 9/10ème des
élèves n'ont pas le niveau pour lire Bibi Fricotin, ça me paraît
aussi courageux qu'optimiste, comme acquisition.
J'ai feuilleté un peu, c'est assez sympa, ça ressemble à du X Files dans les premières saisons mais les personnages ne sont pas aussi charismatiques et ça manque d'Eugène Victor Tooms (même si on n'en est pas loin, puisqu'on y raconte comment une femme a accouché de ses neveux. Si).
Une affaire non-classée n'arrivant jamais seule, nous sommes
à la recherche de la personne qui a passé commande, afin de
lui remettre le précieux ouvrage, déjà, et de lui demander si elle
veut qu'on lui prenne le tome 2 : "les cellules buissonnières :
la revanche de la nanoingénierie dans la bulle spéculative du
Franc-Comtois, tome 1 : les reliques de la mort".
Avec nos remerciements,
Bien cordialement,
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