Où après quelques messages tristement institutionnels, on s'autorise quelques facéties réchauffées en l'honneur du Dieu Poisson...
Bonsoir à tous,
Comme attendu, nous vous transférons ci-joint le planning de la semaine à venir.
Vous en souhaitant bonne réception, ainsi qu'un bon long
week-end,
Poissoooooooon d'avriiiil !
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Vous aviez vraiment cru que j'allais vous laisser partir en week-end Pascal sans un petit calembour de mon cru ?
Vous pensiez sincèrement que cette semaine encore, c'était cuit ?
(Cru, cuit, attention, ces figures stylistiques sont réalisées
par un professionnel, ne faites pas ça chez vous les enfants, vous
pourriez vous faire un claquage de la dignité !).
Vous vous imaginiez que j'allais poser un lapin au grand rendez-vous annuel de l'humour belge, au risque de me faire sonner les cloches mardi par les plus zélotes d'entre vous ?
Que j'allais manquer l'occasion de vous présenter mes "meilleurs v'oeufs", comme sur les pires cartes postales fantaisie de chez le buraliste, ou les plus créatives enseignes de salons de coiffures indépendants ?
C'est bien mal me connaître !
Pour l'occasion, j'ai ressorti exprès pour vous une de mes
oeuvres de jeunesses sous Paint qui fait aujourd'hui encore la
fierté de toute ma famille :
Hé oui, que voulez-vous. Je suis un artiste.
Allez, sur ma lancée, une autre de mon cru, imaginée en rêve (si !) :
"Non mais en fait, expliquais-je doctement à un personnage dudit rêve, dans les aéroports, ils devraient installer deux types de portiques. Un qui fait "bip, bip, bip", l'autre qui fait "et le coyote, et le coyote, et le coyote".
Avouez qu'il y a du niveau.
Dans un registre plus sérieux, sachez que mon collègue a eu sa mut' et qu'il nous quitte dès mardi pour le collège de Ploutarboeuf, que nos élèves ont été sélectionnés pour la France a un Incroyable Talent, que le collège Jean roucas a obtenu six étoiles sur Trip Advisor, que le gestionnaire a racheté des enveloppes kraft, qu'on gagne une heure de sommeil ce week-end, qu'Aya Nakamura va chanter du Piaf en ouverture des Jeux Olympiques, qu'on ne peut pas faire d’omelette sans en casser deux (ce qui en fait le plus mauvais rapport qualité prix de la cuisine des célibataires), que tout ça n'était qu'un affreux cauchemar et que nous voilà revenu en cette bonne vieille année 2004.
Je voudrais bien terminer sur une blague pour détendre l'atmosphère mais je ne saurais pas trouver plus drôle que nos fiches de salaire, alors je m'abstiendrai très humblement et vous souhaiterai un bon long week-end, aussi drôle que possible compte tenu du contexte socio-économico-écologico-international (c'est dire si on va rigoler).
Bien cordialement,
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