Mais qu'est-ce donc qu'un semainier ? Excellente question, l'internaute, à laquelle te répondra la petite icône en haut à droite, ou bien la barre latérale du blog, si tu navigues sur un PC de riche avec un écran grand comme la Baltique.

vendredi 11 octobre 2024

Pique et pique et colégram

 Où un redoux inattendu ne vient pas sans périls hors saison.

 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
(Le secrétaire de Direction terrassant le Moustique Tigre, Gustave Moreau, 1889)

 
Bonsoir à tous,

Une fois de plus, je me vois dans l'obligation d'abréger le message d'accompagnement du planning ci-joint, car le collège n'est présentement plus en mesure de garantir ma sécurité physique.

Chaque seconde que je passe à taper un mot de plus dans ce mail est un risque que je prends en connaissance de cause. 

Mon bureau est retourné à l'état sauvage. 

Moi-même, je me sens à deux doigts de rejeter toute convention sociale et d'arracher mon pull over pour me frapper vigoureusement le torse en criant "AÏAÏAÏAÏAÏAÏE AÏAÏAÏAÏE !", tel un Tarzan fragile de l'épiderme.  

Car figurez-vous que je suis actuellement en lutte avec l'une des créatures les plus redoutable et les plus sanguinaires qu'un open space ait jamais connu (après la personne qui décide de nos emplois du temps) : 
 
LE MOUSTIQUE TIGRE.
 
Parce que ce n'est pas seulement un moustique, non.
 
C'est aussi un tigre. 

Et ouais.
 
De même que les requins marteaux sont à la fois vendus en poissonnerie et à Castorama (dans le rayon à côté des lamas et des castors) (évidemment). 

Une bête effroyable d'au moins quatre millimètres, prête à me vider de mon sang comme on presse une pomm'pote, à l'instar de ce gentil monsieur très bien habillé avec un fort accent d'Europe de l'Est qui m'avait demandé jadis si j'étais pour le don du sang, et auquel je dois mes canines, mon aversion au soleil et ma méfiance naturelle envers toute personne qui m'aborde désormais devant la FNAC pour la bonne cause. 

Notez que la cause du moustique est bonne, soi-disant. Soi-disant que c'est pour nourrir ses enfants à naître, alors qu'il lui suffirait juste de faire une demande de bourse ou de fonds social. ça lui coûterait quoi ? Un RIB et une copie de sa déclaration d'impôt.
 
Mais c'est bien les culicidés, ça: tous des feignasse et des assistés.
 
Il faudrait les renvoyer dans leur pays, tiens, moi je dis. Avec les taons et les frelons. Et les chocolatines.

(Vous notez que je n'ai pas parlé des Ardéchois, preuve que mes séances de psychothérapie commencent à porter leurs fruits) 

(elles portent même leurs fruits comme un ardéchois qui revient des champs parce qu'ils n'ont pas encore inventé les supermarchés)
 
(oui, bon, ok, il y a encore un peu de travail à faire du côté thérapeutique, mais c'est un début)

Et oui, bien sûr que j'ai dû regarder dans Wikipedia, pour l'histoire des culicidés, pardon, j'allais écrire lépidoptères, excusez-moi de ne pas connaître toutes les déclinaisons d'insectes ou de félins que compte notre plus si belle planète plus si bleue. Quand j'aurais été piqué et que ça me grattera très fort, ça me fera une belle jambe - sauf si c'est à la jambe que j'ai été piqué.

Toujours est-il que je risque ma vie rien que pour écrire ces lignes et que ce n'est définitivement pas mon style. 
 
Mon style, c'est de râler parce qu'on est lundi, et ça viendra bien assez tôt alors je vous abandonne sur ces bonnes paroles pour faire face à la bête.

Montjoie ! Seine Saint Denis ! Que Classe Prépa si je faiblis !

Vous souhaitant un bon bzzzz bzzzz bzzzz,

Bien bzzzzbzzzzement,


-- 

Le Bzzzzz de direction

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